Depuis le 17 janvier 2017, les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest au Cameroun sont privées de connexion Internet. Depuis cette date, il n’est pas aisé pour les personnes vivant dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest d’accéder à l’Internet, aux réseaux sociaux, aux messageries électroniques ou autres.
L’annonce de cette censure a suscité une vague d’indignation sur Internet et particulièrement sur les réseaux sociaux. Parmi les réactions, figure celle de l’américain Edward Snowden, ancien consultant à la NSA qui s’est rendu célèbre pour avoir rendu publique des informations classées « top-secrètes » par la CIA et la NSA et qui s’est depuis exilé en Russie. Dans un tweet, celui-ci affirme qu’« il s’agit de l’avenir de la répression, contre laquelle il faut se mobiliser et lutter, #keepItOn#BringBackOurInternet »

Notons qu’il est difficile de dire avec certitude quelle est l’origine de cette coupure. Cependant, plusieurs sources évoquent une censure gouvernementale. Une censure ni confirmée, ni infirmée par le ministère des Postes et Télécommunications et encore moins par l’Agence de régulation des télécommunications.
Toujours est-il que cette privation agace les promoteurs du numérique de ces régions, notamment ceux de la « Silicon Mountain », du nom de cet écosystème de startups basé à Buéa, et qui utilisent pour la plupart l’Internet comme instrument de travail.

This is the future of repression. If we do not fight it there, it will happen here. #KeepItOn #BringBackOurInternet https://t.co/UCzV1kN2Wx pic.twitter.com/uwzy8uhtpi

— Edward Snowden (@Snowden) 25 January 2017