Alors, elle a tout vu. C'est la mésaventure d'une fille et de son partenaire surpris par une troisième personne en train de s'adonner à la pratique à laquelle vous allez penser et qu'elle raconte.
Je m'appelle Delphine, j'ai 19 ans et je suis Ewondo. Au début, tout se passait bien. C'était en juin dernier, je suis partie chez ma grande sœur à Douala pour passer les vacances, me détendre un peu. Mais les choses ont vite tourné au vinaigre. Ce n'est même pas moi qui cherchais, c'est comme cela que les choses ont commencé.
Au début, je voyais juste le mari de ma grande sœur comme un frère, mais avec le temps, il a commencé à m'approcher bizarrement. Il me faisait des compliments, me donnait de l'argent pour sortir et moi, dans ma naïveté, je me suis laissé aller.
Un jour, tout a dégénéré. C'était une journée calme, ma sœur était sortie faire des courses. Je me trouvais seule avec lui à la maison. Il m'a proposé de regarder un film dans leur chambre. Dès qu'il m'a fait cette proposition, j'aurais dû savoir que c'était un piège, mais je me suis laissé emporter, aveuglée par tous ces cadeaux et l'argent qu'il me donnait. Au fond de moi, je savais que ce n'était pas innocent.
On s'est assis sur le lit et je sentais déjà l'atmosphère devenir lourde, pesante, comme si quelque chose allait déraper. Il a posé sa main sur mon épaule, d'un geste qui se voulait rassurant, mais je sentais tout autre chose. Son regard m'enveloppait et avant même que je puisse réaliser ce qui se passait, ses doigts descendaient doucement le long de mon dos.
Une chaleur envahissait mon corps, mélange d'interdit et de tentation. Je savais que c'était mal, mais quelque chose en moi ne voulait pas reculer. Ses mains parcouraient ma peau comme s'il connaissait déjà toutes mes faiblesses. Il a murmuré des mots que je ne voulais même plus entendre.
C'était trop tard pour faire marche arrière, je me sentais prise dans un engrenage dont je ne pouvais plus m'échapper. Chaque geste devenait plus audacieux, plus intense et mes pensées se perdaient dans le tourbillon de culpabilité et de désir. Je me suis retrouvée là, incapable de dire non, incapable de résister. Mon esprit me disait d'arrêter, mais mon corps n'obéissait plus.
Je me suis laissé aller, laissant ses mains s'aventurer là où elles ne devraient jamais être. Avec les doigts d'un expert, tout est allé trop vite. Je me suis retrouvée sans vêtement à genoux et avant même de comprendre, le pire était arrivé. Ma sœur est rentrée plus tôt que prévu et c'est comme ça qu'elle m'a attrapée, à genoux, avec le membre de son mari dans ma bouche.
Son cri a déchiré l'air et je savais que j'avais détruit quelque chose d'irréparable. Je l'ai regardée, paralysée, incapable de bouger, alors que le monde s'effondrait autour de moi. C'était comme un cauchemar vivant. Le scandale que ma sœur a fait ! Les cris, les insultes, je n'ai même pas eu le temps de m'habiller correctement. Elle m'a chassée de sa maison comme une voleuse.
J'ai couru, je suis allée chez une amie à Douala pour me cacher. Mais même là-bas, je ne suis pas tranquille. Je ne peux pas rentrer à Yaoundé, parce que ma mère a juré de me faire payer cher. Elle dit que je suis une honte pour la famille, que si elle me met la main dessus, ça va chauffer. Ma sœur me recherche aussi. Je n'ai que 19 ans et déjà, je sens que je vais être dans un trou sans fin.