La criminalité et le goût immodéré pour la richesse abondante commence par prendre de l’ampleur dans toutes les régions du pays ainsi que dans tous les domaines. En l’occurrence, c’est un centre de santé bien connu dans la ville qui est placé au centre des critiques après un fait absolument très rare pour être souligné.

L’évènement s’est produit à Douala dans la capitale économique du Cameroun, plus précisément à l’hôpital Laquintinie. Là-bas, « des infirmières volent l'enfant d'une femme après l'accouchement ».

Le lanceur d’alertes Nzui Manto affirme que les infirmières « lui ont dit qu'elle avait fait une fausse couche et que l'enfant avait été enterré après l'accouchement. La maman dit n'avoir jamais vu ni le cordon ombilical, ni son enfant, ni l'endroit où il a été enterré ».

C’est étrange et curieux, surtout quand on sait que le trafic d’organes humains est devenu très récurrent ces derniers temps : « Qu'est-ce qui peut donner le droit à des individus d’enterrer le fils de quelqu’un sans la présence de la concernée (la maman ou l’un des parents ou soit alors un des membres de la famille, ndlr) ? », se demande un internaute qui venait d’apprendre la nouvelle.

Il ajoute qu’une « autre affaire Vanessa Tchatchou vient de naitre. Dans cet hôpital il existe des caméras de surveillance, ou en est-on avec la régie ? Ou ça ne filme que les patients qui essayent de fuir pour ne pas payer les frais hospitaliers ? Le ministère de la Santé et le procureur doivent se saisir de cette affaire ».

Vanessa Tchatchou (affaire dont fait allusion l’auteur) est une lycéenne de dix-sept (17) ans qui a vu disparaître son bébé peu après son accouchement dans un hôpital de Ngousso à Yaoundé. Elle est issue d’un milieu défavorisé ; sa petite fille a mystérieusement disparu entre la salle d’accouchement et la couveuse où elle devait être placée. Persuadée d’être victime d’un réseau de trafiquants d’enfants, elle a saisi le procureur de la République.

Pour le cas présent, d’autres internautes sont aussi sûrs qu’il s’agit d’un vol : « C’est un trafic d'organes humains ou encore de personnes tout simplement. Pff voilà une des sources de richesses bizarres dans ce pays ».

Des voix se lèvent déjà pour que la jeune maman ne rentre pas à la maison sans son enfant supposément décédé. Ou alors, si ce dernier est vraiment mort après l’accouchement, qu’on l’amène sur le lieu où le petit a été enterré et qu’on lui montre réellement une preuve de l’histoire qu’on essaie de la faire gober.