L’animatrice Sophy Aiida a enfin donné les raisons de son silence. Elle dénonce un fait dans sa sortie qui fait le tour des réseaux sociaux.
Le 25 janvier 2025 aurait pu être mon dernier jour ici. Après des semaines de souffrance et plusieurs diagnostics erronés, je pensais simplement consulter ma gynécologue pour un deuxième avis et un traitement anti-inflammatoire. Ce qui devait être une visite de routine s’est transformé en un séjour aux urgences, une opération sous anesthésie générale, une perte d’organe et une transfusion sanguine.
Si je fais ce post aujourd’hui, c’est pour plusieurs raisons. D’abord, pour rendre grâce. Selon les médecins qui m’ont opérée, je n’aurais pas dû survivre. Mais Dieu avait un autre plan. Malgré le choc, une conviction profonde m’a habitée : ma mission sur cette terre n’est pas terminée. Cette épreuve a changé ma perception de la vie, de mes choix et de ma vision. Elle m’a ouvert les yeux sur l’Homme avec un grand H.
Ensuite, pour dénoncer le manque de professionnalisme de certains professionnels de santé sur le continent. Quatre médecins. Quatre diagnostics erronés. Alors que je faisais une hémorragie interne, aucun d’eux ne l’a détectée. Il a fallu que je parte en urgence de l’autre côté pour un deuxième avis qui m’a littéralement sauvé la vie.
Mais combien n’ont pas cette opportunité ? Combien sont mal diagnostiqués, soignés pour des pathologies qu’ils n’ont pas, et finissent par en mourir ? Comment est-il possible que, avec les mêmes équipements, certains voient l’évidence et d’autres passent complètement à côté ? Machines défaillantes ou compétences insuffisantes ? Qu’est-ce qui doit changer ?
Enfin, je veux dire merci. À mon partenaire, pour sa clairvoyance. À ma mère et mon père, pour leur accompagnement indéfectible. À mes frères et sœurs, ma tribu, pour vos appels, vos messages, vos visites (…) À vous tous, pour votre soutien moral, qui participe à ma guérison physique et émotionnelle.
2025 marque un tournant. On reprend des forces, on opère des changements drastiques et on vient prendre ce qui nous appartient.