Actualités of Sunday, 15 May 2022

Source: www.camerounweb.com

Sortie de crise : le plan parfait livré à Etoudi

Un sursaut patriotique s’impose à chacun de nous Un sursaut patriotique s’impose à chacun de nous


• Le Cameroun ne vit pas un meilleur moment

• Crises, conflits intercommunautaires, mauvaises gestions publiques, assassinats, extrémisme violent…

• Mbamy de Fochada a la recette magique

Mbamy de Fochada est le leader de la Convergence panafricaine qui, à chaque fois qu’il peut, fait des propositions pour sortir le Cameroun de la crise sociopolitique et améliorer les conditions de vie des populations. Sa récente intervention porte sur la montée des extrémismes dans les sociétés camerounaises.

La montée des extrémismes dans nos sociétés : de la nécessité d’assainir le paysage politique par la tenue des états généraux

Certains africains donnent de plus à l’opinion internationale, une image écornée de notre continent, dans le cadre des luttes et oppositions politiques qu’ils engagent ou mènent, tant au plan national que hors du continent.

Le Cameroun n’échappe pas à ce phénomène qui tend à faire de la barbarie, de la sauvagerie, de l’exclusion, de l’ostracisme, de la haine, du clanisme, du tribalisme, du favoritisme, de la poursuite et de lutte à mort pour les intérêts particuliers en plus de l’intolérance entre les différentes factions que nous pouvons identifier entre les africains ou les ressortissants du même pays, le mode naturel de fonctionnement, de conquête ou de conservation du pouvoir politique.

Ce phénomène qui prend de plus de l’ampleur est dangereux et dommageable pour les efforts de construction des nations unifiées et vivant en cohésion dans une Afrique qui aspire à devenir un seul État.

Dans le cas spécifique du Cameroun, les néo camerounais, caractérisés par leur inclinaison à désunir par leurs discours belliqueux et tribaux, ou à mener les luttes inutiles et improductives pour l’émergence de leurs communautés ou du pays, et qui ont malheureusement le vent en poupe dans l’espace médiatique, sont bien ceux qui ont décidé de parler et d’agir pour le compte de tout monde, au Cameroun et dans sa diaspora.

Ces acteurs politiques et sociaux, n’ont plus de honte, plus de pudeur, plus de fierté et se foutent royalement de ce que leur image soit écornée ou traînée dans la boue pour des causes qui pousseraient au suicide, les pères du nationalisme camerounais, ainsi que les précurseurs dans la valeureuse lutte pour l’indépendance d’une nation camerounaise unie dans sa diversité et puissante par ses réalisations et positions, en Afrique et dans le monde.

C’est dommage que nous nous soyons ainsi écarté de ce chemin sur lequel nous devrions plutôt nous unir, dans le noble but d’achever le processus de décolonisation totale de notre pays et dans la même perspective, participer au triomphe de la révolution panafricaine libératrice.

C’est encore plus aberrant, de constater que, nous faisons tout pour nous affaiblir, surtout à l’heure où les enjeux géopolitiques et stratégiques du 21ème siècle, nous interpellent en tant qu’africains, et nous invitent à l’union sacrée pour l’édification d’une Afrique parlant d’une seule voix, suivant les fondements du Panafricanisme du groupe de Casablanca.

En conséquence, un sursaut patriotique s’impose à chacun de nous, si nous voulons la paix et la stabilité nécessaires à l’accomplissement de l’œuvre de libération totale, d’indépendance totale, de souveraineté réelle, de développement, de progrès et de bonheur suivants nos paradigmes, et surtout dans le but de servir le peuple pour assurer la renaissance panafricaine.

Sachant que nos états sont des créations coloniales dont nous avons hérités des puissances coloniales avec de nombreux maux d’une part, ainsi qu’avec les germes de nombreux problèmes inscrits dans les gènes de ses territoires d’autres part, il est évident que seules les tenues des Etats généraux dans les différents pays africains, permettent aux africains de fixer eux-mêmes les fondements et perspectives de leurs pays en fonction de leurs réalités, intérêts et besoins.

Avant cela, il faut donc, qu’ensemble nous nous engageons à calmer le jeu, à rectifier le tir, à rompre avec les errements et hérésies actuelles, à revenir aux valeurs africaines pour privilégier le règlement des différends et oppositions par le dialogue, la palabre africaine, et non par les tristes spectacles de pugilats, rébellions sauvages et guerres civiles fratricides.

Ensemble, rendons l’impossible possible.

Ensemble, nous sommes invincibles.