Depuis son arrivée à la tête de la Fédération camerounaise de football il y a 3 ans, Samuel Eto’o occupe toujours une place de choix dans l’actualité camerounaise. Il déchaine les passions, soulève des inquiétudes et nourri les intrigues. Chaque jour, ses détracteurs aussi bien que ses soutiens trouvent toujours un sujet de discussion sur le grand 9. D’ailleurs ses anciens coéquipiers trouvent toujours à redire sur lui. C’est l’exercice auquel s’est astreint Stephan M’bia

« C’est quelqu’un qui a ses principes et ses idéologies qui peuvent parfois poser des problèmes à certaines personnes. C’est quelqu’un de très particulier qui veut mieux faire. Parfois, tu peux te tromper. Je pense que c’est ce qui lui arrive de temps en temps. Mais c’est un gagneur. C’est quelqu’un qui a eu une carrière exceptionnelle, qui est maintenant président de la Fecafoot, qui a des piques aussi mais c’est un gagneur… Non, totalement opposé parce que en terme d’idées, je sais exactement ce que je veux et j’ai des principes de vie aussi. Moi, je passe mon Master en management pour être ambassadeur de club, directeur sportif ou conseiller d’un président de club ou d’un club. Peut-être plus tard mais à l’instant T, non.», a déclaré l’ancien défenseur des Lions Indomptables

« Incroyable ! C’est dommage que je ne sois pas parti dans ce club qui est un très grand club de Premier League. Une anecdote encore, la deuxième. Quand je quitte Marseille, Marseille a des problèmes financiers et vend les joueurs dont Hatem, moi et Aliou Diarra. Aliou va à West Ham, Hatem va à Newcastle et moi, le deal capote parce que je dois aller à Arsenal avec Arsène Venger. Après avoir discuté avec lui, le club (OM, ndlr) décide de me vendre à QPR. C’est un peu difficile parce que tu arrives dans un contexte où les anglais ont monté le club. Il y a des joueurs qui n’acceptent pas les étrangers parce que les salaires sont élevés. Il y a ce conflit au vestiaire. Il y a les clans des anglais et les clans des étrangers. La première saison étaient difficiles parce qu’on n’était pas les bienvenus » a également souligné M’bia