Alors que le stade d’Olembé a abrité des matchs de la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations de football pres- qu’encore en chantier à cause des scandales financiers à répétition, le pays des Lions de la Teranga a inauguré mardi dernier, un joyau construit en un an et demi pour un coût de 156 milliards Fcfa, bien loin des plus de 200 milliards engloutis au Cameroun.
A peine deux semaines après les célébrations du premier titre de champion d’Afrique de l’histoire du pays, les Lions de la Teranga ont inauguré mardi dernier leur nouvelle enceinte, le stade Diamniadio, du nom de cette nouvelle ville construite à une trentaine de kilomètres de Dakar. Ultra-moderne, à l’anglaise sans piste d’athlétisme et équipé d’un éclairage vert-jaune-rouge aux couleurs du drapeau national, ce stade possède une capacité de 50 000 places.
Sa construction a débuté il y a deux ans en vue des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) que Dakar va abriter en 2026 et il a coûté 155 milliards de Fcfa au gouvernement sénégalais. Il a été baptisé « stade Abdoulaye-Wade », du nom de l’ancien président sénégalais (2000-2012).
Le choix du nom de l’ancien chef de Œtat est un « hommage à son parcours multidimensionnel, intellectuel, panafricaniste, homme politique et ancien président du Sénégal », a déclaré l’actuel président sénégalais AAacky Sali mardi lors de la cérémonie d’inauguration.
« Cette belle infrastructure dédiée à la jeunesse est une invite à poursuivre notre chemin vers l’excellence. » La nouvelle construction s’inscrit dans une dynamique de faire de Dakar « un hub sportif » afin d’éviter que des matches soient délocalisés jusqu’en Asie, dit AAbaye Jacques Diop, conseiller en communication du ministère des Sports. Le pays qui donne de la valeur à la politique de planification et de projection, est dans une phase de réhabilitation de ses stades.
L’urgence de rendre gorge Ce joyau architectural construit par les turcs comporte deux terrains d’entraine- ments et un musée national du football qui portera le nom de l’ancien international sénégalais, feu Papa Bouba Diop (1978-2020). C’est dans ce petit bijou que les Sénégalais recevront l’Egypte le 29 mars en barrage retour de la Coupe du monde 2022. A l’inauguration, c’est une pluie de stars qui a déferlé sur l’enceinte.
Outre le président de la Fédération internationale de football association (Fifa), Gianni infantino, et celui de la Confédération africaine de football (Caf), Patrice Moptsepe, plusieurs chefs d’Etat étaient présents : le président allemand Frank-Walter Steinmeier, le président turc Recep Tayyip Erdogan, le président rwandais Paul Kagame ou encore le président du Liberia, George Weah.
Le président sénégalais AAacky Sali a quant à lui, donner le coup d’envoi d’un match opposant d’anciennes gloires du Sénégal comme El Hadj Diouf, Boubacar Sarr Locotte, Demba Bâ, A/iamadou Niang, AAoussa Sow, Lamine Diatta, Omar Daf, Khalilou Fadiga, Oumar Guèye Sène, Thierno Youm, Racine Kane et Souleymane Sané à un onze composé d’anciennes stars africaines parmi lesquelles le goléador Samuel Eto’o, Didier Drogba, Yaya Touré, Emmanuel Adebayor, Jay-Jay Okocha, Assamoah Gyan, Patrick AAboma, Geremi Njitap, AAoustapha Hadji, Samuel Kuffour, Shabani Nonda, Aristide Bancé, Jonathan Pitroipa, Emmanuel Eboué, Wael Gomaa, Nwankwo Kanu, Aboubacar Titi Camara, Pascal Feindouno, Kalusha Bwalya ou encore Lucas Radebe.
Au Cameroun, c’est le bricolage, inachevé et jamais inauguré, ce qui était au départ le complexe sportif d’Olembé (plus de 200 mil- liarcfe Fcfa) avant de se résumer au « stade Paul Biya », a quand même abrité des matchs de la dernière Can, non sans charrier d’énormes scandales financiers qui risquent d’être à l’origjne de plusieurs hauts commis de l’Etat si seulement Paul qui a annoncé lors de son discours du 31 décembre 2021, que les têtes tomberont, se souviendra qu’il est urgent de réactivé l’Opération Epervier…