Il s'agit d'une révélation faite par le journal le Popoli dans a parution de ce mardi 5 avril 2022. Notre confrère révèle dans ses colonnes, comment des sociétés sous-traitants de Magil ont été arrêtés alors qu'elle manifestaient pour le paiement de leurs factures des travaux réalisés dans le cadre des travaux de finition du stade d'Olembe. Ci-dessous, l'article signé par notre confrère.

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"Après la société italienne PICHINI, accablée de critiques pour sa lenteur dans la construction du stade d’Olembé et chassée manu militari du site, c’est l’entreprise canadienne MAGIL qui l’a succédé sur ce chantier qui fait des gorges chaudes en haut lieu.

Magil s’est fait rare à Olembé depuis la fin de la Can alors que les travaux de finition sont à parachever. En lieu et place, ce sont ses sous-traitants qui venaient protester ici.

L’imparfait est choisi car ces sous-traitants, une quinzaine de responsables des PME de droit camerounais ont été interpellés par le commissariat numéro 1 Yaoundé cette semaine. Ils revendiquaient le paiement de leurs factures à l'entreprise franco-canadienne.

C’est toujours de la même entreprise dont parle Nganou Djoumessi du côté de Douala. Le Ministre des Travaux Publics s'est voulu catégorique sur ce linéaire de 8,9 kms dont l'élargissement de la chaussée, est assuré par MAGIL Construction Corporation Group.

L'entreprise a dix jours pour fournir son calendrier de mobilisation actualisé.
Du vrai "bèp-bèp" pour qui sait que MAGIL ne court jamais au rythme des autres.