Samuel Eto'o, icône du football africain, ne se contente pas de briller sur les terrains. Avec un réseau politique étendu, il s'implique activement dans la promotion du football camerounais et africain, tout en tissant des liens solides avec les dirigeants des pays du continent écrit Jeune Afrique il y a quelques jours.
En République Démocratique du Congo, Eto'o entretient des relations étroites aussi bien avec le président Félix Tshisekedi qu'avec son opposant Moïse Katumbi, patron du TP Mazembe. Au Congo Brazzaville, il est familier du palais présidentiel de Denis Sassou Nguesso. Ses audiences régulières avec le président ivoirien Alassane Ouattara témoignent de son influence en Côte d'Ivoire. De même, ses discussions avec les présidents Paul Kagame du Rwanda et Andry Rajoelina de Madagascar mettent en lumière son engagement pour la promotion du football sur le continent.
Mais au-delà de ses activités sportives, les ambitions politiques présumées de Samuel Eto'o suscitent des interrogations. Comparé à George Weah, autre légende du football devenue président du Liberia, Eto'o dément pourtant tout projet politique. Son implication lors de la réélection de Paul Biya en 2018 avait cependant soulevé des controverses.
Doté d'un réseau solide au sein du pouvoir camerounais, Eto'o entretient des relations avec des personnalités influentes telles que le président du Conseil constitutionnel Clément Atangana, le secrétaire général de la présidence Ferdinand Ngoh Ngoh, le directeur de cabinet civil Samuel Mvondo Ayolo et le patron du parti au pouvoir Jean Nkueté.
C'est indubitable que ces liens lui confèrent un rôle essentiel dans les coulisses du pouvoir, dépassant largement le cadre sportif.
Alors une question émerge : Samuel Eto'o se dirige-t-il vers Etoudi ? A-t-il réellement des ambitions politiques ? Où peut-il aller ?