« Pour la suite, et donc pour l’après Paul Biya, le Grand-Nord attend que d’autres s’engagent également à ses côtés comme il l’aura été avec détermination aux côtés de Paul Biya. Le Grand-Nord attend naturellement être le Roi, débarrassé pour la circonstance du manteau de faiseurs de Roi. Nous serons Roi ou ne serons Rien.
Les Nordistes ont désormais conscience de leur poids politique, de la place centrale qui est la leur dans l’espace politique du pays, des défis de développement de notre pays.
Personne ne doit sous-estimer ni notre détermination démocratique ni les ressorts politiques dont nous disposons pour revenir au Pouvoir dans le cadre de la République » c'est ce qu'avait déclaré en novembre dernier, Guibai Gatama en marge de la visite de Emmanuel Franck Biya dans le Grand Nord, répondant par la même occasion à la question de savoir si le Grand Nord est-il toujours faiseur de Roi au Cameroun.
Au Cameroun, le Grand a toujours eu son mot à dire dans les élections. Ils sont principalement trois grandes figures du Grand Nord a se positionner pour être le cheval de course sur lequel miser pour cette succession. Le MINEPAT, Alamine Ousmane Mey, le lamido de Rey Bouba, Aboubakary Abdoulaye et le Ibrahim Talba Malla, le ministre chargé des marchés publics.
Pour Jeune Afrique, le destin du Grand Nord se repose entre les mains de ces trois figures de proue de la Région.