Actualités of Friday, 23 September 2022

Source: www.camerounweb.com

Succession Tchatchou Joseph : Shanda Tonme félicite Eyebe Ayisi

Le président de la Commission indépendante contre la corruption et la discrimination (Comicodi) et du Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation (Mpdr), a écrit au patron de des Domaines, du cadastre et des affaires foncières ce 21 septembre 2022.
« Félicitations et encouragements pour la gestion clairvoyante de l’affaire de la succession Tchatchou Joseph », lit-on en objet de cette lettre signée par l’homme politique « avec haute et fraternelle considération ». Il précise par ailleurs que pour avoir conduit sans relâche mais en vain, la médiation dans cette affaire de succession Tchatchou Joseph contre Luc Mboudou Onguené et consorts durant plus d’une dizaine d’années, il s’incline pour féliciter après la dernière décision d’Henri Eyebe Ayissi. En réalité, dans une lettre adressée au Délégué départemental des Domaines, du Cadastre et des affaires foncières du Mfoundi le 24 mai dernier, le ministre rétractait l’Arrêté du 22 mars 2022 retirant le titre foncier au sieur Tchatchoua Joseph au profit de Mboudou Onguené Luc et consorts, « motif pris de l’intervention de nouveaux éléments ». Il demandait donc à ses collaborateurs de surseoir à l’exécution du retrait de la parcelle de près de 16 ha aux descendants du défunt sis à Tsinga village. Pour Shanda Tonme, il s’agit d’un « acte de courage, de clairvoyance, de bonne gouvernance et d’impartialité salvateur et admirable », car ce dernier « a crevé l’abcès et pavé la voie pour la justice et la paix, après moult brutalités, bagarres, dépenses d’énergies et effusion de sang ». Il rappelle que tous les observateurs honnêtes s’accordent à reconnaître que dorénavant, « l’un des risques que notre pays court à terme, c’est la manipulation des problèmes fonciers, et dans cette logique, les remises en cause intempestives des droits fonciers, ou à l’inverse, le recours à des faux actes et des fabrications de preuves pour semer la zizanie, émettre des prétentions, ou de dépraver d’honnêtes pauvres et faibles villageois de même que certaines successions mal encadrées ». Dans ce contexte, précise-t-il au ministre, son rôle dans l’histoire est devenu crucial, pour ne pas dire impérieux. « Agissez avec prudence et dextérité, mais aussi courage patriotisme, sans regarder la famille ni le village », confie-t-il au membre du gouvernement en manifestant toute sa gratitude. Pour terminer sa lettre, il indique que c’est son rôle de citoyen avisé et en alerte de féliciter le ministre, car « dans sa posture de Médiateur », il a la responsabilité de faire connaître ce « bon travail » de la populariser, de dire merci beaucoup, et enfin pour rester dans la ligne de la vision d’un grand contemporain, « un seul mot, continuez ». Une reconnaissance à Eyebe Ayissi dont la critique contre son action ne retombe pas à Douala.