Il ne le dit pas lui-même ouvertement, mais le secrétaire générale de la présidence de la République ménagerait depuis quelques années, sa monture. Secrètement, selon Jeune Afrique, il place ses pions et ses réseaux qui pourront lui être très utiles dans la bataille de succession qui se joue déjà au nez et à la barbe des Camerounais.
Dans un article, le magazine Jeune Afrique a dévoilé comment le secrétaire générale de la présidence de la République s'apprête à succéder au chef de l'Etat Paul Biya, au cas où le chef de l'Etat serait en incapacité de gouverner ou venait à disparaître.
Dans les révélations de Jeune Afrique, plusieurs noms ont été cités. Des ministres, des officiers de l'armée, de la police, dans les renseignements, et les Israéliens.
"Louis Georges Njipendi, qui en était proche, a récemment dû quitter son poste de directeur général de la Camair-Co. Mais Victor Mbemi Nyaknga (Société nationale de transport de l’électricité), Bertrand Pierre Soumbou Angoula (École nationale d’administration et de magistrature), Joseph Ngo (Agence de régulation des marchés publics) ou Jean-Paul Simo Njonou (Société nationale de raffinage) sont toujours en place. Ferdinand Ngoh Ngoh entretient en outre d’excellentes relations avec les Israéliens de la présidence, en premier lieu Eran Moas, influent conseiller en sécurité et fournisseur officieux du Bataillon d’intervention rapide (BIR), l’unité d’élite placée sous la responsabilité du secrétariat général de la présidence", lit-on dans Jeune Afrique.
"Côté sécurité, Ferdinand Ngoh Ngoh dispose d’un autre atout de poids en la personne de Paul Atanga Nji. Ministre chargé de mission à la présidence de 2010 à 2018, puis de l’Administration territoriale, poste auquel il a été nommé en partie grâce à l’influence de Ngoh Ngoh, Atanga Nji est également le secrétaire permanent du Conseil national de sécurité, où se réunissent les patrons des forces de police, de l’armée et des services de renseignements du pays. « Ngoh Ngoh a des relais dans les affaires et dans l’armée. Il a aussi des amis redevables au gouvernement », résume un proche du palais", lit-on également sur le site d'information de Jeune Afrique dans un article publié il y a quelques mois.