• Les partis politiques préparent les échéances électorales de 2025

• D’autres ont des souhaits dont la réalisation serait très peu probable

• Guibai Guitama en sait quelque chose


Il n’est pas donné à tout le monde de parler de présidentielle au Cameroun. Certains sont tagués de « tribalistes » et d’autres de personnalités ruminants des propos « toxiques et archaïques » Depuis peu ces ‘indésirables tombent l’un après l’autre et cette fois-ci c’est le tour de Guibai Gatama, le porte-parole du Mouvement « 10 millions de nordistes » de ramasser la tontine.

Le discours du porte-parole du Mouvement « 10 millions de nordistes » est archaïque et toxique pour les perspectives d’avenir, selon la partisane de Kamto, Arlette Framboise Doumbé Ding.

La prochaine élection présidentielle au Cameroun est prévue en 2025. A trois ans de cette échéance électorale, Guibai Gatama, le porte-parole du Mouvement « 10 millions de nordistes », a un rêve : voir un Nordiste succéder au président Biya à la magistrature suprême.

Pour que son rêve devienne réalité, le directeur de publication du journal L’œil du Sahel pilule la toile avec des publications allant dans ce sens. Une démarche qui ne plait pas à tout le monde.

« Face à cette démarche insolite qui s’apparente à une bouffonnade, certains ont pu dire que le journaliste Gubai Gatama est un tribaliste. Moi je ne dirai pas les choses de cette manière. Je préfère dire que son discours est simplement archaïque et toxique pour les perspectives d’avenir. », critique Arlette Framboise Doumbé Ding sur sa page Facebook.

L’analyste politique estime que l’incompétence d’un régime autocratique couplé aux institutions archaïques sont un frein certain au développement du fait de la mal gouvernance qui en découle.

Or, « il n’y a qu’une alternative crédible : combattre le régime incompétent et contribuer à la lutte pour l’avènement de la démocratie et de l’Etat de droit qui seuls sont susceptibles de promouvoir à la fonction de Président de la République l’un des fils les plus méritants du pays. Et il faut dire sans aucune ambiguïté que ces fils les plus méritants se recrutent dans chacune des 10 régions qui composent le Cameroun. Il pourrait donc bien venir du septentrion, comme du noso ou d’ailleurs. », affirme la militante politique.

Arlette Framboise Doumbé Ding pense que le « nombrilisme communautaire » qu’exhibe tous les temps Guibai Gatama est « un lamentable hors sujet. » C’est « un archaïsme qu’il faut abandonner pour mener les seuls combats qui vaillent aujourd’hui au Cameroun. Le combat contre la dictature, le combat contre l’Etat Unitaire pour promouvoir le fédéralisme qui offre d’immenses opportunités et qui surtout permettra aux régions du septentrion se prendre elle-même en charge. »