Chaque jour, Franck Biya, l’aîné du chef de l’État se rapproche de plus en plus du Palais d’Etoudi que son papa depuis plus de 40 ans. D’ailleurs, lors de la célébration des 40 ans du Renouveau, Franck Biya avait posé un acte qui a retenus les attentions. Mais dans cette tentative de succession dynastique, le nom de la France revient de plus en plus.
« Accompagné d’une escouade de militaires de la Garde présidentielle, l’unité chargée de protéger Paul Biya et les membres de sa famille, ainsi que d’éléments du redouté Bataillon d’intervention rapide (BIR), l’entrepreneur de 50 ans a paru communier avec les militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), s’offrant au passage un moment d’échange avec les élites de ce bastion du parti au pouvoir, ainsi qu’un bain de foule. La sortie très remarquée de l’aîné du chef de l’État, à qui la machine à fantasmes savamment entretenue par ses soutiens prête – à tort ou à raison – des ambitions de succession, a été le fait majeur de cet évènement célébré avec faste à travers le pays. », relatait Jeune Afrique
« Le processus de succession de gré à gré au Cameroun a déjà commencé et par conséquent est en marche. Les visites de Franck BIYA aux autorités traditionnelles ne sont pas anodines et surtout un 06 Novembre, date d'accession de son père à la magistrature suprême. Il est clair et évident que Paul BIYA veut transmettre le pouvoir à son fils , ceci avec la complicité de la France. Mais il faut que ceci soit clair: Le Cameroun n'est pas le TCHAD, ni le Gabon, encore moins la Guinée Équatoriale. Le Cameroun est un pays très complexe, le Cameroun c'est le Cameroun », a dénoncé Edmond KAMGUIA Consultant sur l'émission Droit de réponse, Équinoxe TV