Politique of Thursday, 14 January 2016

Source: camernews.com

Sud: La Vallée du Ntem écartée de la mangeoire

Photo utilisée juste à titre d'illustration Photo utilisée juste à titre d'illustration

Ce département stratégique de la Région du Sud subit depuis 2010 les persécutions et tribulations politiques en provenance du centre des décisions.

La seule Elite en vue Urbain Noël EBANG MVE vient de se voir jeté en pâture comme SG du MINDCAF où sévit Jacqueline KOUNG à BESSIKE. Que se passe t-il ? Enquête.
Le département de la Vallée du NTEM dans la Région du Sud Cameroun reste aussi stratégique du point de vu transfrontalier tout comme le Logone et Chari frontalier au Nigéria et au Tchad. Au Sud, la République du Gabon et celle de la Guinée Equatoriale sont frontalières au Cameroun depuis KYE-OSSI. Une forte zone d’échanges et des trafics de toute sorte malgré la difficile intégration Sous régionale de ce côté causée par ces deux pays frères. Cela dit, la Vallée du NTEM du point de vue politique perd de plus en plus de considération au sein d’un régime qui hier, l’a élevé plus haut. Paul Biya reproche t-il une certaine trahison contre cette Elite ? Difficile de

répondre à cette question alors que nous observons l’acharnement et la marginalisation que la Vallée du NTEM subit depuis 05 ans aujourd’hui.
Sur les 10 Régions que compte le Cameroun, nous sommes persuadés d’un léger équilibre régional dans le partage du gâteau national reparti entre les ministres, DG et gouverneurs. A l’observation, certaines localités exclues du gouvernement se contentent au moins d’un DG d’une entreprise ou d’une personnalité proche du sérail et même un gouverneur. Mais le département de la Vallée du NTEM se retrouve en ce jour sevré de tout. Le récent réaménagement du gouvernement intervenu le 02 Octobre 2015 n’a pas répondu en sa faveur, aucun fils de cette localité n’a été retenu. Comme si cela ne suffisait pas, urbain Noël EBANG MVE SG du MINFI considéré comme ministre compte tenu de cette précieuse posture de ce ministère, vient d’être dégommé par les réseaux qui dirigent désormais ce pays.