Le vice-consul de France a Douala, Christian Hue, a été poussé au suicide, après les nombreuses menaces qui n'en finissaient pas, que lui faisait l'homme d'affaires Ismaël Njoya Mounpoudeyi.
Ce dernier qui est un homme très connu dans le sérail pour être un impitoyable homme d'affaires, pensait que ses petits manèges ne seront jamais découverts. Mais c'est très mal connaitre les fins limiers de la police camerounaise, aidés dans cette enquête par leurs confrères en fonction à l'Ambassade de France au Cameroun.
La piste du téléphone
Avant de se donner la mort, Christ Hue s'est confié à plusieurs de ses proches, de la "merde" dans laquelle il était avec les chantages à répétition que lui faisait l'homme d'affaires Ismaël Njoya.
Si les enquêteurs ont écouté ces dernier, c'est surtout l'exploitation des téléphones du défunt qui a permis de mettre la main sur l'homme d'affaires.
"Les enquêteurs, qui n’avaient éliminé aucune piste, ont également procédé à l’exploitation du téléphone de la victime, et c’est son contenu qui a mis les limiers de la gendarmerie sur la piste d’Ismaël Njoya Mounpoudeyi", écrit Jeune Afrique dans un article publié il y a quelques heures, sans dévoiler le contenu des échanges qu'aveint l'homme d'affaires et le diplomate français.
Mais d'après des informations reçues par CamerounWeb, les messages avec lesquels Ismael faisait du chantage avec le Vice-consul étaient des sextapes qu'auraient eus ce dernier avec des filles que l'homme d'affaires lui avait placées.
Ismaël Njoya Mounpoudeyi est actuellement en détention au SED, et pourrait s'il ne l'est déjà, envoyé dans les heures ou jours à venir à la prison. Il sera également jugé pour les faits qu'aura retenu la justice contre lui.