Il est devenu silencieux, mais Samuel Eto'o laisse ses proches et collaborateurs irriguer les activistes à leur solde par des informations selon lesquelles, une mission de la FIFA est au Cameroun.

Sur les réseaux sociaux, des comptes biens connus ont relayés ces informations, pour on ne connait pas encore les objectifs recherchés.

Depuis hier, une vidéo circule sur plusieurs pages Facebook, montrant des hommes dans un aéroport. Beaucoup ont rapidement affirmé qu'il s'agissait de la délégation de la FIFA, arrivée au Cameroun pour intervenir dans le conflit opposant la Fecafoot au Minsep.

Après vérification, il s'avère qu'il s'agit des différents directeurs de filiale de la multinationale CFAO, accompagnés de leur président-directeur général, Monsieur Richard Bielle, qui sont arrivés au Cameroun.

Une chose est sûre, la FIFA n'est pas actuellement au Cameroun. Il s'agit d'un mensonge ou d'une manipulation.

Campagne pour la suspension du Cameroun

Depuis dimanche, la page Facebook de la FIFA a été envahie par des supporters camerounais mécontents de la nomination du nouveau staff technique des Lions Indomptables.

Exigeant la suspension du Cameroun de toutes les compétitions internationales, ces fans expriment leur colère par le biais de commentaires sur les publications de l'instance faîtière du football mondial.

Cette réaction fait suite à la confirmation par le ministère des Sports (Minsep) de la nomination du nouveau staff, en dépit de l'opposition de Samuel Eto'o, ancien capitaine de l'équipe nationale et président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot).

Les supporters d'Eto'o, estimant que leur idole a été lésée, ont décidé de prendre les choses en main. Ils affirment que la nomination du nouveau staff est illégale et contrevient à la convention signée entre le Minsep et la Fecafoot en 2015, qui accorde au ministère le pouvoir de mettre à disposition un staff technique à la fédération.

Ignorant cette convention, les fans d'Eto'o exigent des sanctions exemplaires contre le Cameroun, allant jusqu'à la suspension de l'équipe nationale de toutes les compétitions internationales.