Les autorités burkinabé ont ordonné l'arrêt des émissions de France 24 à la suite d'un entretien avec le chef de la branche nord-africaine du groupe d'Al-Qaïda, Aqmi.
"France 24 n'est pas seulement le porte-parole de ces terroristes, mais pire, elle offre un espace de légitimation des actions terroristes et des discours de haine", a déclaré le ministre burkinabé de la Communication, Jean-Emmanuel Ouedraogo, dans un communiqué.
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France 24 a diffusé l'interview du chef d'Aqim Yezid Mebarek au début du mois, après que la France a tué son prédécesseur lors d'un raid aérien.
Les relations entre le Burkina Faso et la France se sont détériorées depuis le coup d'État d'octobre dernier.
Le Burkina Faso a expulsé les troupes françaises qui combattaient sans succès les islamistes, invitant à leur place des mercenaires russes.