Tandis que des plaintes et complaintes se multipliaient contre le président de la Fecafoot, par une poignée de dirigeants dissidents, indexant une prétendue gestion opaque de l’instance faîtière et des immiscions du président Samuel Eto’o dans l’intendance des clubs, parce qu’il exigeait que la moisson pécuniaire profite aux footballeurs, le persiflage et la diffamation, soutenus par de fallacieux réquisitoires contre le patron de la Fecafoot viennent de fondre comme du beurre au soleil…
L’on en sait davantage sur les jérémiades des dirigeants séditieux et sur le cafouillage infructueux occasionné dans la surface de réparation des clubs camerounais, pour leurs déqualifications en cascades, leurs disqualifications collectives et leurs éliminations souhaitées. Echec et mat ! En bon avant-centre, le président Samuel Eto’o vient de marquer un but décisif, en or, réhabilitant ainsi son pragmatisme, qui confond ses pourfendeurs. En recevant quitus de bonne gestion et les félicitations des allocutaires et comptables de la Fifa Forward, au terme de l’audit réalisé au siège de la fédération à Tsinga, cet audit qui ne révèle aucune incongruité dans les acomptes, les comptes et les décomptes de la Fecafoot récompense plutôt la fédération et les clubs d’une manne de plusieurs millions de dollars US.
Cet audit fait mentir les pourfendeurs du président du football camerounais, qui n’ont que leurs yeux pour sangloter, et les crapauds, leur coassement pour pleurer famine en famille, devant la marre d’eau qui tarit de privilèges : coa, coa, coa, coa, coaaa ! Pour avoir osé fermer les vannes de la prédation gratuite, et le robinet de la vénalité, le président de la Fecafoot vient de passer les deux années les plus angoissantes de sa vie, presque à en perdre haleine. S’il n’avait eu le courage d’un gamin né à MvogAda et la détermination d’un gosse qui a grandi à New-Bell. Mais voilà que Samuel Eto’o a tenu bon en imposant, au profit du football camerounais, la légalité dans la gestion des fonds des fédérations nationales alloués par la Fifa Forward, aux instances faitières, faisant preuve de transparence dans le suivi et le contrôle financier des investissements issus de l’entité des projets de la fédération internationale de football association.
L’histoire lui donne raison et le présent de l’indicatif réhabilite le pichichi. L’on a beau se qualifier pour la phase finale de la Coupe du monde, la Fifa ne dilapide plus l’argent du football comme ça, en toute trivialité, et la Fifa Forward comme son identité l’indique ostensiblement suit les projets et les plans d’investissements à court, moyen et long terme. Les décaissements se font contre audits et transparence ; en toute clarté et fluidité. C’est faire contre mauvaise fortune bon cœur. « Le 9 » savait ce qu’il faisait. Et où il allait, sans se préoccuper du coassement assourdissant des crapauds assoiffés d’eau et de rentes : coa, coa, coa, coa, coaaaaaa.
Les crapauds coassent, le pichichi marque et se démarque
Parce que sevrés brusquement des privilèges et des subventions qui les rendaient subversifs et vindicatifs, une tranche négligeable de présidents de clubs a juré d’avoir le scalp du président de la Fecafoot, cet empêcheur de « bouffer » les ronds et de (dé)tourner les ronds. Un vieux réflexe auquel s’en étaient accoutumés maints dirigeants sympathiques de foot érigé en fastfood, et la Fecafoot d’antan en Fecafood… Dites, au juste, c’est quoi cette histoire de fous où un club est créé sans trésorerie en misant sur les subventions de l’Etat-providentiel et sur les recettes de la Fecafoot pour engraisser la prédation de dirigeants de clubs sportifs ? Et quand vient la saison de la vente des joueurs à l’étranger, on retourne à l’époque de l’esclavage où les vendeurs à la criée vantaient la marchandise humaine, pour la force des biceps.
Aujourd’hui, c’est l’agilité des pieds des footballeurs qui fait foi. Le président Samuel Eto’o a donc osé incriminer les propriétaires des clubs, qui s’enrichissent de subventions de l’Etat et de l’instance faîtière sans rien reverser aux joueurs jonchant, de leur misère les étals des négriers… Par empirisme, le président Samuel Eto’o sait de quoi il parle, et les contours du combat sacrificiel qu’il mène au péril de sa vie, contre les footeux à cols blancs. Entendez-y, contre le butin vénal et contre les intérêts immenses des parrains de la pègre prédatrice, afin de sortir les footballeurs producteurs de la richesse primale à laquelle il n’accède pas toujours, de l’exploitation incommode par des dirigeants-acheteurs et leurs complices, les marchands des talents ; ces footballeurs aux rêves brisés, impécunieux, abandonnés à leur précarité… Comment admettre que quelqu’un qui crée son business, à but lucratif en soit à planifier ses gains dans la poche de l’État et sa plus-value dans les recettes de la Fecafoot, la vache à lait patentée ?
Le tort d’Eto’o est d’avoir sifflé la fin de ce match déséquilibré. Et d’avoir crié son indignation par un cinglant « Ça suffit ! ». On est bien loin des dirigeants légendaires comme Koungou Edima Ferdinand, Samuel Kouam, Mbous Morand, Ngassa Happy, Omgba Zing, qui investissaient dans le football sans attendre des ristournes. Sans racketter, sans marchander les matchs. À l’instar du président Samuel Eto’o, nous rêvons de ces présidents qui aimaient le football, une espèce rare, aujourd’hui en voie de disparition. Tant bien que mal, Martin Ombga Zing, Martin Ndongo Alega, Claude Ndzoudja se sont investis et ont investi dans le développement et la promotion du football national, en s’appauvrissant et en serrant leurs progénitures.
La quête du diamant noir
Ce sont ces présidents charismatiques au regret et bien d’autres qui ont formé des clubs puissants, ces équipes emblématiques qui ont écrit en lettres d’or, les meilleurs lauriers du football camerounais (Oryx de Douala, Dynamo et Union de Douala, le Canon Sportif de Yaoundé, Tonnerre Kalara club de Mvog Ada, PWD de Bamenda, Racing de Bafoussam, et Prison’s de Buea…) Ils sont à la base de la glorieuse histoire des Lions indomptables… et des succès des CAN remportées de 1984 à nos jours, via le Mondial italien de 1982, et les exploits de 1990, 1998, 2002, 2017, 2023, sans omettre la médaille d’or des Jeux Olympiques de Sydney… avec des footballeurs de grand talent comme Eto’o Fils, Patrick Mboma, Etame Mayer, Idriss Carlos Kameni, Marc Vivien Foe… Il ne peut exister de grands clubs sans de grands dirigeants. Estil besoin de souligner que les succès et les plus belles victoires de notre football se sont façonnés sans l’écume des maitreschanteurs dont les voix dissonantes bruissent plus que le coassement tintamarresque des crapauds insatiables qui font de la supercherie et la sorcellerie « vis-à-vis » un blâmable métier diurne à la Fecafoot. Coa, coa, coa, coaaaa.
La recherche des dirigeants ordinaires
À l’instar du président Samuel Eto'o, nous sommes à la recherche des présidents à poigne, capables de servir le football et non pas des prédateurs aptes à se servir du football et sur le dos des footballeurs, au nom des intérêts égoïstes. Comme Eto'o nous recherchons ces dirigeants qui nous transportaient nos rêves à la conquête des coupes d’Afrique et des coupes du monde sans coasser à tout va, coacoacoacoaa tels des crapauds à la quête d’existence. À l’instar du président Samuel Eto’o nous recherchons ces dirigeants d’autrefois qui acceptaient de descendre en division inférieure sans marchander les matchs comme c’est la mode aujourd’hui, le vrai championnat se disputant lors de la phase Aller, dans les Poules A et B, et lors des Play-Offs institués par l’équipe dirigeante de l’instance faîtière. Toute la phase Retour étant consacrée aux arithmétiques entre présidents de clubs, et aux probabilités mathématiques et marchandes… aux trucages des rencontres appuyés en cela par la venue des entités de paris sportifs qui paient cash et gros…
Seuls les Play-offs montrent la physionomie du football camerounais et drainent les foules de spectateurs par milliers dans nos stades… Le foot, le vrai foot enrichit en un coup de baguette magique, au point d’attirer tous les requins et les orques, prêts à tout et contre tous ceux qui se dressent contre leurs intérêts égoïstes. Quitte ou double, le football enrichit, quitte à tout perdre, d’où « les pleurs du Mbolè » coacoacoaa qui s’évaporent du chœur des présidents mutins qui veulent se prémunir des ristournes escomptées. Ce sont ces présidents qui applaudissent quand les Lions indomptables ne gagnent pas ; quand Coton Sport de Garoua et Bamboutos de Mbouda se font éliminer, et quand un fils d’une des régions d’expression anglaise entre en rébellion ; Coacoacoacoaa, la mauvaise symphonie synchronisée. Pour que ça gâte ça gâte : coacoacoaaaaa !
Aux origines des « pleurs du Mbolè »
Alors que certains présidents des clubs espéraient à passer à table avec le président Eto’o, tout couverts ouverts, prompts à trancher des mégas de gigots de bœufs, le président de la Fecafoot a osé leur enlever le bifteck de la bouche. Sacrilège ! Autant s’affilier au réflexe pavlovien du chien qui rentre en colère parce que son maitre l’a empêché de saliver comme à son habitude, à l’heure du repas. Dangereux est tout chien à qui on enlève le bifteck de la gueule, est capable de mordre son maître, et même son maître-dresseur… Nombreux sont ceux qui diront du chien qui mord son maître qu’il a la rage, que c’est un chien à écraser car porteur du Lyssavirus, responsable de la rage humaine. Que non, il est juste enragé de colère pour avoir perdu ses privilèges, diminués par le bon sens. Ce sont ces présidents de clubs en minorité numérique, et dont le quorum va davantage s’amenuiser avec le but en or marqué par le président Samuel Eto’o réhabilité par l’audit de la Fifa Forward, ce sont ces présidents qui vont sauter et caler en l’air, dans une chorégraphie de crapauds fous de rage dans une marre d’eau aride : coa, coa coaa !
La Fecafoot ne doit pas surveiller la gestion intime des dirigeants. Même si en Europe, l’Uefa sanctionne les grands clubs épinglés par le Fair-play financier. Ici, Coa coa coa, le président Eto’o ne doit pas fourrer son nez dans leurs subventions. Coacoacoaa, Le président doit les amener à la Can et à la Coupe du monde TTC. Coacoacoa , la Fecafoot ne devait pas demander des justificatifs des salaires des joueurs. Coacoacoaa, est-ce que c’est la Fecafoot qui recrute et paye les joueurs ? Coacoacoaa , où est le problème si certains dirigeants n’ont ni compte bancaire ni sièges sociaux, ni stades d’entrainements, ni jeux de maillots, mais des papiers à en tête enfouis dans leurs serviettes au moment où bon nombre ambitionnent de créer de nouveaux autres clubs pour maximiser les subventions de l’Etat et de la Fécafoot.
Le président les dérange avec ces justificatifs. Voilà en l’état, la pomme de la discorde entre le président de la Fécafoot et le collège des présidents dissidents des clubs. Coacoacoaa, tant vient la somme de 6,5 millions de dollars US que la transparence du président Eto’o vient de recevoir du contrat d’objectif de la FIFA Forward. Coacoacoa , tant pis si la Fecafoot a des objectifs positifs tels que la construction des stades de proximité, Le 14 juillet dernier, la FIFA a gratifié la Fecafoot d’un virement de 401.515.950 US Dollars. Outre des investissements en BTP, ce pactole sera redistribué par la fédération, à l’ACEC (Association des clubs d’élite du Cameroun), selon des pourcentages préétablis. Coacoacoaa, les dirigeants attendent leurs parts, certains sont d’ores et déjà en faction, en position de tirs groupés. Coacoacoaa, « 5 francs ne cherche pas son frère ! »