Que les choses vont très vite dans le dossier Ali Bongo. Le désormais ancien président de la République gabonaise s’apprêtait à entamer un nouveau mandat (volé) à la tête du pays lorsque le Général Brice Clotaire Oligui Nguema est sorti de son calme pour lui montrer que le peuple n’est pas dupe. La réaction a été tellement forte que sieur Bongo a été obligé de demander à ses soutiens de "make noise".

La suite, tout le monde la connait. Le fils de feu Omar Bongo est en résidence surveillée, surveillé (excusez la répétition) comme du lait sur le feu. Sa santé étant fragile depuis un moment maintenant, tous les observateurs se demandaient avant le putsch, pourquoi Ali tenait-il autant à rempiler au sommet de l’État.

On n’a jamais vraiment eu la réponse à cette question pertinente. Mais le monde entier a découvert par exemple que son fils Noureddin Bongo Valentin était tout sauf innocent dans cette affaire. Il imitait la signature d’Ali Bongo comme cela lui plaisait, participait aux détournements des fonds publics, gérait illégalement les ressources du pays. Peut-être, s’entraînait-il à succéder à son père, une fois que celui-ci serait mort.

Aujourd’hui, Noureddin est en prison. Sa mère Sylvia Bongo aussi, va voir depuis l’intérieur de la prison, à quoi ressemble une cellule. L'épouse du président déchu Ali Bongo a été incarcérée. Elle était également en résidence surveillée depuis le coup d'État militaire survenu à la fin du mois d’août.

Sylvia était accusée de détournements présumés de fonds publics, de faux et usage de faux. La première dame a été incarcérée jeudi le 12 octobre. Son avocat l’affirme : « Je vous le confirme ». Tout de même, il dénonce une « procédure illégale et arbitraire ».

« L’ancienne première dame Sylvia Bongo envoyée à la prison centrale de Libreville. La voleuse s’est cachée sous une capuche pour ne pas affronter yeux dans yeux le peuple gabonais qu’elle a volé pendant des décennies. Chantal Biya, la maman du peuple pourrait devenir la maman du quartier des femmes de la prison des femmes de Kondengui en 2025. 2025, c’est demain », prévient le lanceur d’alerte N’zui Manto. Ce sont des nouvelles qui ne vont pas faire très chaud au cœur au couple présidentiel Paul Biya et Chantal Biya. Ça sent très mauvais pour eux.