Des révélations intrigantes secouent la sphère politique camerounaise avec la nomination d'André Noël Essiane en tant que Secrétaire Général de l'Assemblée Nationale, malgré son passé controversé. Ancien maire de Sangmélima, Essiane a été mêlé à l'Opération Épervier et auditionné au Tribunal Criminel Spécial (TCS).

En décembre 2016, Essiane et ses conseillers municipaux ont été convoqués au TCS pour des allégations de mauvaise gestion des biens de la commune, dénoncées par l'ex-Préfet Bernard Marie MBA. Malgré une libération en 2018, les poursuites n'étaient pas éteintes selon des sources au TCS.

L'ascension controversée d'Essiane, désormais Secrétaire Général de l'Assemblée Nationale, soulève des questions sur l'intégrité dans le milieu politique. Des témoignages indiquent que sa libération aurait été orchestrée depuis le sommet de l'État.

Les proches d'Essiane se souviennent du soulagement en 2018 lors de sa libération, mais des doutes subsistent quant à la résolution complète de son dossier judiciaire. Certains s'interrogent sur les raisons derrière sa nomination récente, avec des allégations selon lesquelles la présidence de la République aurait béni cette décision.

Cette nomination jette une lumière crue sur les compromis politiques et les enjeux de pouvoir au Cameroun. Alors que le pays fait face à des défis socio-politiques, le cas d'André Noël Essiane soulève des préoccupations sur l'intégrité et la transparence dans les nominations aux postes clés.