Actualités of Friday, 13 October 2017

Source: cameroonweb.com

TCS: des marabouts nigériens et maliens pour libérer Marafa Hamidou

Des marabouts disposés à sortir Marafa de sa situation Des marabouts disposés à sortir Marafa de sa situation

Une information circule sur une possible libération des détenus accusés de détournements de fonds public en marge de l’opération Épervier.

Sur cette liste, le nom de Marafa Hamidou Yaya, qui purge déjà 5 ans en prison, n’y figure pas. Accusé dans un premier temps de complicité intellectuelle de détournement d’argent public, il est passé à la bête noire du régime en 2012. Il aurait orchestré une tentative de coup d’État au Cameroun. Un moment difficile l’ex-ministre, n’eût été l’influence de sa feue femme, il risquait la peine de mort. Des marabouts nigériens et maliens étaient disposés à l’aider à l’époque.

D’après des informations révélées par Me Abdoulaye Harissou dans une audition à la DGRE, il a été approché par un Centrafricain, un de ses clients en 2013. Aladji Biri qui est venu le rencontrer à Douala précisément à l’hôtel Sawa. Mais sa visite d’après Harissou n’avais rien d’une visite de courtoise ni d’affaire.

Le nommé Aladji Biri lui a fait cas qu’il veut aider le prisonnier Marafa Hamidou et qu’il a besoin d’un de ses amis. Il a dit selon toujours le notaire, qu’il connait des marabouts au Niger, au Mali qui pouvait aider Marafa qui faisait près de 2 ans à la prison.

Ce qui n’était au début qu’une affaire d’assistance est devenu une histoire de rébellion qui englobe Marafa et Harrissou. L’avocat Abdoulaye serait mis en contact avec un certain Aboubakar Sidikibu, centrafricain et chef de parti qui était l’auteur des attaques à l’Est du Cameroun à la frontière centrafricaine.

« Il a dit qu’il voulait nous présenter Djotodia l’ex-chef rebelle centrafricain. Lorsque j’ai senti que cette histoire était louche. J’ai dit immédiatement à Aladji que je ne suis pas dans cette histoire […] je ne veux pas être mêlée à une rébellion […] c’est en janvier que j’apprends qu’il y a une attaque, » a déclaré en substance Me Abdoulaye Harrissou.

Cette histoire a failli coûter la vie à Harrissou qui serait incarcéré, accusé « d’hostilité contre la patrie, d’assassinat et de détention et port illégal d’armes et de munitions de guerre ».

Ces déclarations ont été reconsidérées le 9 octobre dernier lors de son audition : « Je n’ai personne à Bangui. Je n’ai jamais été à Bangui ni ailleurs en Centrafrique. J’ai téléphoné en Centrafrique maintes fois. J’appelais souvent mon client Aladji Biri. Il était venu me voir à Douala. Il cherchait un ami de Marafa.»

Il pourrait être libéré bientôt. Pendant ce temps, Marafa Hamidou purge toujours sa peine au SED.