Actualités of Wednesday, 28 February 2018

Source: Le Messager

TCS: voici ce que risquent les huit cadres de la CRTV

La prison de Kondengui La prison de Kondengui

C’était le 22 février dernier. C’est un détournement présumé de près de 100
millions de FCFA qui amène ces personnels auprès de la juridiction spéciale.

Peut-être s’achemine-t-on vers un troisième volet dans le dossier Crtv au Tribunal criminel spécial (Tcs) si l’on en croit les dernières informations qui proviennent de ce côté. Le fait est justement que huit autres cadres de la Cameroon radio television (Crtv) ont été entendus dans la journée du 23 février 2018 dans les services du Corps Spécialisé
d'Officiers de Police Judiciaire du Tribunal Criminel Spécial.

Certains sont actuellement en service à l’office public de radio et télévision nationale. L’ancien directeur général, Gervais Mendo Ze est concerné par le dossier.


Et pour cause, d’après l’actualité qui a entouré la juridiction spéciale, le détournement éventuel d’un peu plus de 95 millions de FCFA. Vu le temps long des auditions, tout porte à croire qu’il pourrait s’agir d’un plus du montant sus-évoqué car il s’agit bien de huit individus, avons-nous appris au Tcs.

Crise de gestion à la Crtv

Tout porte à croire qu’un profond ménage est en cours au regard des affaires qui concernent l’office national de radio et télévision. Le volet 1 qui s’est ouvert le 08 décembre 2015 met déjà à nu des pratiques impliquant aussi bien l’ancien Dg que certains responsables du Ministère des finances (Minfi) tel que Polycarpe Abah et Amang Bitegni, Jean Paul, et 11 autres personnes ; pour le détournement de près de 18 milliards de FCFA.

Le volet 2 quant à lui est relatif au troisième Dg de l’office,
Amadou Vamoulké qui tombe également sous le coup des pratiques « mafieuses » à la Crtv. Ici, l’ardoise pour le procès ouvert le 31 juillet dernier,
est de 3,101 130 325 milliards de FCFA milliards de FCFA.

Tous les regards restent désormais tournés vers le corps spécialisé de la police judiciaire du Tcs. Devant la juridiction chargée de juger les faits
de détournement de deniers et infractions connexes dont le montant est supérieur à 50 millions de FCFA, en cas de culpabilité confirmée, la sanction
minimale est de 10 ans conformément au texte portant création et organisation d’un Tribunal Criminel spécial.