Actualités of Friday, 11 October 2024

Source: www.camerounweb.com

Tabassé par un Commissaire, le Maire d'Eseka achevé par Pierre Blériot Nyemeck

Pierre Blériot Nyemeck Pierre Blériot Nyemeck

Une nouvelle polémique secoue la ville d'Eseka, dans la région du Centre au Cameroun, après qu'un incident impliquant le maire, Sylvain Moïse TJOCK, et le commissaire de la sécurité publique local a conduit à l'hospitalisation de l'édile. Cette affaire prend une tournure médiatique avec les déclarations controversées de Pierre Blériot Nyemeck, consultant média, qui remet en question la légitimité du maire.



Selon les informations recueillies, le maire d'Eseka aurait été agressé par le commissaire de sécurité publique suite à un désaccord concernant l'implantation d'un hangar sans autorisation. L'altercation aurait dégénéré, conduisant à l'hospitalisation du maire. Cet incident soulève des questions sur les relations entre les autorités municipales et policières dans la région.


Dans ce contexte tendu, Pierre Blériot Nyemeck, consultant média, a fait des déclarations choquantes concernant le maire d'Eseka :

"Le maire d'Eseka s'est fait tabasser dernièrement dans un cabaret (...) Ce monsieur n'a pas la carrure pour être maire dans une commune où je suis originaire. Il n'a pas la capacité pour être maire (...) c'est un clown. J'ai l'impression qu'il a été mototaximan auparavant".

Ces propos, qui semblent faire référence à l'incident avec le commissaire tout en y ajoutant des éléments non vérifiés, ont suscité de vives réactions.

Les déclarations de Nyemeck vont au-delà du simple commentaire sur l'incident. Elles remettent en question la légitimité et les compétences du maire Sylvain Moïse TJOCK, membre du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN). L'utilisation de termes péjoratifs comme "clown" et la référence à une supposée ancienne profession de "mototaximan" soulèvent des questions sur le respect des institutions et la dignité des élus locaux.



Ces propos polémiques interviennent dans un contexte déjà tendu et pourraient exacerber les divisions au sein de la communauté d'Eseka. Ils soulèvent également des questions sur le traitement médiatique des incidents impliquant des personnalités politiques locales et sur la responsabilité des commentateurs publics.