• Pour le moment, l'on ne connaît pas celui qui a empoisonné le repas
• L'on ne sait pas non plus s'il s'agit d'une intoxication alimentaire
• Mais plusieurs personnes ayant consommé le taro sont hospitalisées
Des informations parvenues à la rédaction de CamerounWeb indiquent que l'une des personnes hospitalisées dans le cadre de ce qu'on peut appeler pour le moment (en attendant l'expertise des médecins)l'empoisonnement du taro à Mélong est morte.
L'on signale aussi que la restauratrice ainsi que ses plusieurs de ses enfants ayant consommé le taro sont actuellement sous oxygène, certain dans une situation critique.
"tous les clients après avoir mangé le taro au restaurant de Ma'a Jacqua y compris elle-même et ses enfants se trouvent Actuellement sous oxygène à l'hôpital de Nkonsamba", nous apprend une source.
Novembre 2021, trois enfants sont décédés après avoir mangé un plat de haricot à
Dschang. Ils étaient âgés de 2, 3 et 5 ans. Des sources proches de la famille ne parviennent pas à élucider ce drame. La piste d’un empoisonnement par erreur est
privilégiée par certaines sources.
Le décès des enfants après avoir mangé des plats suspects est devenu un fait banal au Cameroun. Godlive Nkwenty et ses deux femmes ont perdu la vie le 02 août 2021 après avoir consommé du couscous la veille à Kumba. Le repas qui a emporté toute la famille a été préparé par une des filles de Godlive. Bouleversée par le drame, elle n’arrive pas à expliquer ce qui s’est réellement passé.
"Hier soir, j'ai fait à manger. J'ai préparé du couscous du riz avec du "Eru". Tout le monde a mangé même la deuxième femme de mon père. Nous sommes ensuite allés nous coucher", relate-t-elle.
Le lendemain, elle a réchauffé le repas empoisonné et s’est rendue au champ. C’est là qu’elle fut informée du drame.
En plus du père et ses deux épouses, un voisin qui a aussi consommé le riz empoisonné a aussi perdu la vie.
Selon d’autres sources, "le repas a vraisemblablement été empoisonné par inadvertance au raticide tombé du grenier dans la marmite au moment de
sa concoction. Parmi les cinq personnes l’ayant consommé, apprend-on, seul un enfant est encore sous soins intensifs à l’hôpital baptiste de Kumba
où la plupart des personnes sont mortes".