Les principaux résultats de l’enquête sur la survie des enfants et de la mortalité ont montré que le taux de mortalité infanto-juvénile n’a pas changé depuis 2004 dans la Région de l’Est-Cameroun. Une Région considérée comme celle ayant l’un des taux les plus élevés du pays, indique Le Quotidien de l’Économie du mardi 16 août 2016.
Pour ce qui est des décès néonatals, environ trois quarts sont survenus entre 0 et 6 jours de vie. S’agissant des décès infantiles, 7,7% sont survenus entre le 1 et le 3e mois, et 12,6% entre 4 et 6 mois, indique le quotidien. Aussi, l’INS dit avoir constaté que peu de données disponibles expliqueraient les causes biologiques ou contributeurs sociaux comportementaux de ces décès, pour que soient mises en place des interventions efficaces pouvant contribuer significativement à la réduction de la mortalité des enfants.
Et pour rester dans les statistiques, pour 48% des mort-nés ou des décès néonatals seulement, les mères ont été informées des signes de complications de la grossesse. Dans 28% des cas des mort-nés ou des décès néonatals, les mères n’ont pas reçu l’injection de tétanos pendant la grossesse. Dans 56%, elles n’ont reçu aucun vaccin antitétanique avant cette grossesse.
Par ailleurs, le niveau d’instruction de la population est également parmi les plus faibles du pays, souligne le journal. En effet, 19% des femmes et 11 % des hommes n’ont aucun niveau d’instruction. À côté de cela, 29% des femmes de 15 à 49 ans et 11% des hommes de la même tranche d’âge sont carrément analphabètes.