Actualités of Tuesday, 3 January 2023

Source: www.camerounweb.com

Tchinda de son boss : Bruno Bidjang à cœur ouvert

Les internautes sont divisés Les internautes sont divisés

Une récente publication du journaliste Bruno Bidjang crée la polémique sur les réseaux sociaux. Le directeur adjoint de Vision 4 considéré comme le bon petit de son patron Amougou Belinga explique pourquoi il est bon d’être le valet de son maître. D’après le nouveau marié, le fait de réaliser les sales boulots pour son patron permet de se faire un carnet d’adresse et d’atteindre ses objectifs même s’il reconnait que cette activité peut être parfois humiliante.

« C’est une expression à première péjorative qu’on attribue aux gens qui marchent souvent avec des personnes qui ont un rang social assez privilégié. Le « tchinda » en effet, est le garçon de courses. Celui qui ramène au « boss » tous ses petits désirs. Le tchinda fait parfois l’objet de moqueries au regard des taches qui lui sont assignées. Il revient donc au tchinda de savoir ce qu’il veut réellement aux côtés de son « mentor ». », explique Bruno Bidjang.

Chaque Tchinda doit avoir un objectif et s’y accrocher. « Un tchinda doit avoir des objectifs à atteindre aux côtés de son mentor. Et le premier objectif c’est d’apprendre. On accepte d’être tchinda parce qu’on veut ressembler à quelqu’un qui est par exemple Excellent dans un domaine précis. A ses côtés, on porte certes le sac, on fait les courses, on prend les numéros des petites… mais on apprend , on se fait de nouveaux contacts, on se forge une identité et un état d’esprit fort. Tout cela vous permet d’apprendre l’humilité, la patience, les humiliations pour mieux braver les épreuves de la vie. », poursuit-il. Les internautes sont divisés.

« Je ne partage pas cette façon de voir. Vous confondez le tchindaïsme et les relations patron et employer. Un tchinda, c'est-à-dire celui qui cherche les femmes à son protéger, qui lui rapporte le nkongossa, qui lui cire les chaussures, qui descend vite de la voiture et court ouvrir le portail, qui récupère les vieux habits...va demeurer tchinda. Par contre celui qui est face à un patron plus expérimenté, qui l'accompagne partout dans ses missions,participe à la rédaction des rapports, finit toujours par acquérir beaucoup d'expérience à la longue. Pour votre cas, vous avez été les deux, et je pourrais dire que vous l'êtes même encore », commente un internaute.