Les éléments qui prennent la garde au bataillon et dans le domicile du général hector Tcheno, commandant de la 1ère région inter-armée n°1 réclament les primes impayées.
Depuis le 26 janvier 2015 selon des sources internes, le parfait amour entre les éléments qui prennent la garde dans la résidence du Général Tchemo Hector, commandant de la première région interarmées N°1 et le chef de leur Bataillon, le Colonel Ngah Owona Philomène a foutu le camp. Il existerait désormais un langage de sourd entre le commandant du bataillon de commandement soutien N°1, et les éléments. Au centre de cette brouille, une affaire de nonpaiement des primes.
En effet et selon les sources dignes de foi, depuis le 26 janvier 2015, les éléments qui prennent habituellement la garde dans la résidence du général ne recevaient plus de nourriture. Pas de pain chaud encore moins froid. Le riz qui constitue le repas quasiment quotidien a disparu des plats. Il devenait difficile selon les témoignages sous cap pour ces derniers de tenir une journée durant sans rien dans l’estomac.
Cette nutrition aurait pu selon ces derniers être supplées par des primes. Celles-ci non plus n’existaient résultat des courses, quelques éléments courageux auraient manifesté leur colère.
Mis au courant, le Colonel Nga Owona Philomène pour remobiliser ses troupes selon des sources aurait déclaré que l’argent n’est pas encore disponible. C’est ce qui justifiait des retards dans le versement. Mais qu’une fois cet argent à sa disposition, elle procédera à des rappels en espèce à tous ceux qui ont pris la garde durant la période indiquée.
Mais depuis le 22 avril 2015, contre toute attente, les repas ont fait leur grand retour. Les militaires très soulagés avaient tôt fait de penser que le retour des repas était synonyme de l’arrivée des primes tant attendues, mais que non. Certes les repas étaient de retour mais l’argent des primes non.
Une situation qui a eu le mérite d’irriter une fois de plus la grande muette. Le colonel une nouvelle fois va réunir autour de lui ses éléments dans le cadre de la traditionnelle causerie morale au cours de laquelle, elle aurait fait savoir à ces derniers qu’ils devaient mettre la croix sur les primes car elles n’existent pas.
La grande interrogation qui est sur toutes les lèvres est de savoir où se trouve l’argent des primes ? Absence réelle ou alors une tentative de détournement ? Difficile de le savoir pour l’instant, mais toujours est-il que dans un passé récent, une affaire de prime dans la sécurité du chef de l’Etat avait failli mettre le feu aux poudres. En effet, certains éléments du bataillon d’intervention rapide détachés dans la Dsp pour renforcer la sécurité autour du président de la République ont manifesté contre le non-paiement de leurs primes.
Un doigt accusateur était pointé sur le Général Ivo Dessencio, directeur de la sécurité présidentielle comme étant celui-là qui aurait fait main basse sur les primes. Heureusement ou malheureusement, les éléments en question ont été mis hors d’état de nuire en attendant que toute la lumière soit faite autour de cette affaire des primes des éléments du bataillon de commandement de soutien N°1.