Suite aux échanges houleux d'hier matin à Tsinga, au siège de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), les réactions continuent de fuser.

En rappel, Marc Brys, sélectionneur des Lions Indomptables, nommé par le Ministère des Sports, s'était présenté à la réunion convoquée par la Fécafoot, mais la rencontre a rapidement dégénéré.

Brys a été autorisé à entrer avec seulement une partie de son staff, reconnue par la Fécafoot, tandis que les membres nommés par le ministère, comme François Omam-Biyik, ont été exclus. La situation a dégénéré lorsque Cyrille Tollo, représentant du ministère des Sports, a été empêché d'entrer.

Brys, après seulement trois minutes, a quitté la réunion, incapable de trouver un compromis face à une ambiance électrique, avec des caméras capturant chaque moment.

Pour certains Camerounais, le sélectionneur n'est pas exempt de tout reproche. Serge Branco a commenté : « une histoire de football où le Président de la République a promulgué un décret pourtant clair et applicable sans ambiguïté pour réglementer les choses, mais ce décret a été appliqué de manière biaisée avec beaucoup de mauvaise foi. La Fécafoot n'est ni un ministère du gouvernement ni une délégation régionale du Ministère des Sports où ses hauts fonctionnaires peuvent à leur convenance faire et dire ce qu'ils veulent. La Fécafoot, pour ceux qui l'ignorent, c'est une assemblée générale et un comité exécutif à qui seuls le président de la Fécafoot rend compte et fait allégeance. On est tout simplement dans une situation d'escroquerie morale, de zèle, d'envie d'humiliation de l'autre par la tutelle et d'abus de pouvoir. Le président de la Fécafoot est dans ses droits. »