Ce vendredi 23 août 2024, alors que Douala rendait hommage à Suzanne Kala Lobe, une autre voix du Littoral s'est vue réduite au silence. Elimbi Lobe, figure politique locale, devait animer une conférence au collège Alfred Saker sur le thème "Les enjeux du foncier du grand littoral". Cependant, l'événement a été annulé à la dernière minute par le sous-préfet de Douala 1er.
Face à cette décision, Elimbi Lobe n'a pas mâché ses mots. Dans un message virulent publié sur son compte Facebook, il dénonce ce qu'il qualifie de "pression" exercée sur le sous-préfet. L'homme politique va plus loin, accusant un "fonctionnaire allogène" d'être à l'origine de cette annulation.
"Les agissements de ce fonctionnaire allogène montrent que le piétinement des peuples autochtones du littoral est une orientation politique", affirme-t-il, pointant du doigt ce qu'il perçoit comme une stratégie délibérée du parti au pouvoir, le RDPC.
Selon Lobe, cette décision s'inscrirait dans un contexte plus large de tensions entre autochtones et allogènes dans la région du Littoral. Il suggère que le système en place craindrait une prise de conscience collective des autochtones, susceptible de remettre en question l'emprise politique d'élus non originaires de la région.
Cette affaire soulève des questions sur la liberté d'expression dans la région, mais aussi sur les dynamiques complexes entre communautés dans cette partie stratégique du Cameroun. Alors que le débat sur le foncier reste brûlant, l'annulation de cette conférence pourrait bien attiser les tensions plutôt que de les apaiser.
Le post Facebook d'Elimbi Lobe, dans son intégralité, promet d'apporter plus de détails sur cette controverse qui ne manquera pas de faire réagir dans les jours à venir.
CONFÉRENCE ANNULÉE PAR LE SOUS-PRÉFET SOUS PRESSION.
LE SOUS-PRÉFET DE DOUALA 1er, sous la pression des prédateurs fonciers qui plongent les peuples autochtones du littoral dans une crise existentielle et celles des adversaires politiques du RDPC dont beaucoup sont les bourreaux des peuples autochtones du littoral, vient d’interdire la conférence annoncée pour empêcher les littoraliens de réfléchir sur leur triste condition..
les agissements de ce fonctionnaire allogène montrent que le piétinement des peuples autochtones du littoral est une orientation politique dont la prise de conscience revêt un risque pour le système RDPC qui voit le sort des élus allogènes qui écument la place politique du littoral devenir scellé au fur et à mesure que la conscience collective des autochtones du littoral augmente.
les peuples autochtones du littoral doivent donc comprendre de qui ils sont les victimes : les prédateurs affairistes qui se font appeler 《 hommes d’affaires, investisseurs , 《 financiers, travailleurs, développeurs etc 》tous membres d’une seule et même communauté aux prétentions hégémoniques bien connues et qui pour assouvir sa vision diabolique pour le Cameroun ne fait aucune économie de moyens pour occuper tous les postes de pouvoir au littoral.
Mais les peuples autochtones du littoral sont également victimes de leurs élites politiques qui ne peuvent pas se satisfaire de la confiance croissante accordée à l’éveil des consciences au littoral. Les littoraliens savent que l’élite rdpciste ne leur sert à rien.