Selon un récent article de Jeune Afrique, la scène politique camerounaise est marquée par des tensions croissantes entre l'opposition, notamment Maurice Kamto, et l'organe en charge des élections, Elecam. Ces tensions s'intensifient à l'approche de l'élection présidentielle prévue en 2025.


Le 12 septembre dernier, Maurice Kamto, président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), a publiquement réclamé un audit du fichier électoral. Cette demande, rapportée par Jeune Afrique, s'inscrit dans une stratégie plus large visant à "assainir le système électoral au Cameroun", selon les termes de l'opposant.


L'article de Jeune Afrique souligne que ce n'est pas la première fois que Kamto critique Elecam. L'opposant accuse notamment l'organisme de limiter sciemment le nombre d'électeurs inscrits, particulièrement au sein de la diaspora, considérée comme plus favorable à l'opposition.


Ces tensions s'inscrivent dans le contexte de la préparation de l'élection présidentielle de 2025. Jeune Afrique rappelle que Paul Biya, l'actuel président âgé de 92 ans, pourrait briguer un neuvième mandat, tandis que Maurice Kamto ne cache pas ses ambitions présidentielles.


Face à ces accusations, le parti au pouvoir, le RDPC, qualifie les propos de Kamto "d'affabulations", selon les sources citées par Jeune Afrique. L'article suggère que cette stratégie de l'opposition vise également à alerter les partenaires internationaux du Cameroun sur les conditions d'organisation du scrutin.

La situation politique au Cameroun reste donc tendue, et le débat sur l'intégrité du processus électoral promet d'être au cœur des enjeux politiques dans les mois à venir.