Philippe Boney regrette certainement d’avoir travaillé une fois sous les ordres de J. Remy Ngono. L’actuel directeur de Vision 4 n’ a pas apprécié le fait que son nom soit cité dans une émission du lanceur d’alerte et promet lui régler ses comptes. Philippe Boney considère Ngono comme son plus grand ennemi du moment car selon lui, ce dernier a décidé de s’en prendre aux élites Ekang. Vision 4 et son fondateur Amougou Belinga étant régulièrement critiqués dans les émissions de Remy Ngono, Philippe Boney justifie les reportages nauséabonds produits par sa chaîne sur le collaborateur de RFI. CamerounWeb vous propose l’intégralité de la lettre de Philippe Boney à Remy Ngono.
« À J.Remy Ngono…
Je n’ai pas l’habitude des sorties incendiaires sur les réseaux sociaux. Parce que je pense que la jeunesse peut contribuer autrement à l’érection d’un Cameroun émergent et plus prospère, qu’en se livrant à la diffusion des inepties dans des espaces virtuels, qui trahissent en réalité l’état oisif de leur quotidien.
Je n’ai pas l’habitude non plus de regarder les vomissures que déverse à longueur de vie Remy Ngono sur de nobles et respectables citoyens. J’avoue n’en avoir regardé pour la première fois que ce dimanche, lorsqu’un collaborateur m’a informé de ce que mon nom y est apparu, pour meubler ces pitreries qui ne visent qu’à dénigrer et jeter du discrédit sur un homme dont le rôle dans la société est éminemment crucial.
Remy Ngono m’a effectivement recruté à Radio Siantou en 2000 (il était chef de chaîne). Au vu de sa proximité avec le patriarche Wantou Siantou, il avait le pouvoir de me mettre dehors. Je l’en remercie. Mais je sortais du moule des icônes du journalisme : Ful Peter, Zacharie Gniman, Hugues François Onana, Alain Belibi, Luke Ananga, Willy Nbgwa Esso, Louise Pom… Ce profil ne pouvait être formé par un…animateur qui a en tout temps gardé ses distances avec les règles qui régissent le métier. C’est son choix. Malgré que l’intéressé collabore avec un service des sports de Rfi dont tous les responsables sont des confrères avec qui j’entretiens une relation confraternelle directe et mutuellement respectueuse, nous ne nous sommes pas parlé depuis son exil en France.
Remy, tu as décidé, même si ton action est vaine, d’abattre ce qu’on a de plus fier dans la race ekang beti. Tu as donc décidé de nous abattre, nous tous, ces milliers d’employés, leurs familles comprises, qui vivent grâce à la bonacité d’un homme qui se distingue de la méchanceté et de l’esprit rétrograde et égoïste du beti.
En mentionnant mon nom dans tes sorties au demeurant evascentes, tu l’associes au plus grand déshonneur que je n’aurai jamais souhaité vivre. Tu t’attaques à mon patron, saches que je suis dans ta ligne de mire et donc, que tu es le plus grand ennemi que je compte en ce moment. Tu sembles t’émouvoir des reportages réalisés sur la chaîne V4 dont je suis le Directeur. Il n’y a aucune école pour la sauvagerie. Tu as choisi une relation bestiale entre nous. Tu ne fais peur à personne, tu seras traité à la proportion de la vermine que tu représentes. On se know hein Remy »