Le Dr Aristide Mono, chroniqueur et analyste politique sur Equinoxe TV a failli être enlevé à deux reprises par des hommes inconnus, à Yaoundé.
Après la publication de l'analyste politique très critique contre le régime Biya, des voix se son levées pour prendre à témoin la communauté nationale et internationale au cas au quelque chose arriverait à cette voix qui porte au-delà des frontières du Cameroun.
Le député Jean Michel Nintcheu a également mis en garde le régime Biya:
"Le Dr Aristide MONO, universitaire, chroniqueur radio et consultant sur les émissions de grande écoute à la télévision camerounaise est soumis depuis peu à un harcèlement inadmissible, terrible et dangereux. Une alerte de ce dernier mentionne entre autres deux tentatives d’enlèvement et une filature permanente. Un mode opératoire suranné du régime de Yaoundé qui a débouché sur l’assassinat sauvage de Martinez Zogo, un autre acteur de la scène médiatique dont le discours ne plaisait pas aux « héritiers de l’ordre de 82 ».
La suspension de l’émission Droit de réponse - dans laquelle Aristide Mono était consultant- par le très controversé Conseil National de la Communication ainsi que le communiqué interdisant un autre programme - dans lequel Aristide Mono était participant permanent- donnent des indications suffisantes sur les auteurs et les complices de ce harcèlement inacceptable.
Nous prenons l’opinion nationale et internationale à témoin sur cette dérive du pouvoir de Yaoundé à qui nous demandons d’arrêter toute instrumentalisation contre celles et ceux qui ont choisi de regarder et d’analyser la société camerounaise telle qu’elle est sans forcément emboucher les vuvuzelas de la pensée unique et de la propagande visant à altérer les libertés pour permettre à M. Biya de rester antidémocratiquement au pouvoir après 42 ans de faillites; de déstructuration et de ruine des fondements de la nation camerounaise. L’exil ne sera plus l’unique option pour les enfants de ce pays.
Le régime de Yaoundé, ses barbouzes et son système de répression seront tenus pour responsable de toute atteinte à la vie et à la liberté de M. Aristide Mono.
Le Grand Soir ne se passera pas comme certains le pensent au sein du régime de Yaoundé parce que nous sommes prêts pour engager les actions que requerront les actes à venir de la même nature".