Il y a quelques semaines, l’affaire de CovidGate notamment avec le chapitre concernant le Secrétaire générale de la Présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh . En effet, ce très proche de Paul Biya avait été convoqué « physiquement » le 18 octobre dernier par les enquêteurs, afin d’y être auditionné dans le cadre du « Covidgate », un scandale consécutif à plusieurs cas de détournements de deniers publics et de surfacturations, documentés par un rapport de la Cour des comptes. Dans la foulée, beaucoup de choses ont été dites. Jeune Afrique évoque maintenant une « tentative d’exfiltration »
« L’attente use les nerfs des personnes soupçonnées, qui commencent à s’attaquer au parquet pour le discréditer. On cible notamment le chef de division des enquêtes du corps spécialisé d’officiers de police judiciaire du TCS, Joël Oko Petis. Le 8 avril 2022, ce dernier a écrit à la police aux frontières pour demander de « lever temporairement » l’interdiction de sortie du territoire frappant l’homme d’affaires Mohamadou Dabo pour lui permettre d’aller se soigner à l’étranger. Ses détracteurs ont eu tôt fait d’y voir une « tentative d’exfiltration », vite dénoncée et mise en échec », souligne Jeune Afrique dans un article
« Dabo, qui est aussi consul honoraire de Corée au Cameroun, a été particulièrement ciblé par la chambre des comptes à cause son entreprise Mediline Medical Cameroon SA, laquelle a bénéficié d’un quasi-monopole pour la livraison de tests de dépistages, pour un montant de 24,5 milliards de FCFA. À l’instar des autres mis en cause, Dabo devra vivre avec cette épée de Damoclès au-dessus de sa tête », précise le Magazine.