Les couloirs de l'Assemblée nationale du Cameroun résonnent des échos d'une lutte politique intense, mettant en vedette des personnages clés et des stratégies sournoises visant le Directeur de Cabinet (Dircab) Boukar Abdourahim et, par extension, le Très Honorable président Cavaye Yéguié Djibril.

Le journaliste Malcom Barnabé Paho rapporte que Boukar Abdourahim est en proie à une cabale orchestrée, visant à affaiblir la position du président de l'Assemblée nationale. Des personnalités éminentes telles que Oumate Touda Kla, Aboubakar Ousmane Mey, et l'ancien garde du corps Bouba Simala sont citées comme étant derrière ces manœuvres.

Le conflit semble avoir des racines profondes, remontant aux déclarations controversées du professeur Claude Abe, révélant des tendances tribalistes. Les chefs traditionnels de la Lékié ont réagi avec véhémence aux positions de Maurice Kamto sur le défunt Pr Hubert Mono Ndjana, provoquant ainsi une série d'événements qui ont atteint l'Assemblée nationale.

Le 9 novembre, une tentative d'usurpation de signature du Président de l'Assemblée nationale a été déjouée. Une réponse officielle a déclaré qu'aucun changement n'avait eu lieu au sein du cabinet, mettant en garde contre des actions illégales. Les manipulateurs, décrits comme des "bandits de grand chemin", sont promis à être traduits en justice.

La toile s'agite de rumeurs et de fausses informations, alimentant une agitation virtuelle qui ne reflète pas la sérénité régnant à l'Assemblée nationale. La paix semble toutefois renaître, symbolisée par la réconciliation entre les députés du Nord-Ouest et Cavaye Yéguié Djibril.

Alors que le pays est confronté à des enjeux majeurs, cette saga politique souligne la nécessité de la stabilité institutionnelle. Le président de l'Assemblée nationale appelle à l'unité, soulignant que l'Assemblée est pour tous les Camerounais, mettant en avant le soutien indéfectible au président Paul Biya.