Actualités of Monday, 23 May 2022

Source: www.camerounweb.com

Terrorisme : Boko Haram repoussé, retour au bercail pour les habitants de ces villages camerounais

117 193 personnes ont été renvoyées dans 18 villages du Cameroun 117 193 personnes ont été renvoyées dans 18 villages du Cameroun


• Les terroristes sévissent au Cameroun

• Des forces de défense limitent la casse

• Plus de cent mille déplacés ont retrouvé leurs foyers

La Force multinationale mixte (MNJTF) a divulgué des chiffres relatifs aux familles camerounaises déplacées et réinstallées. Précédemment, les activités du groupe islamiste Boko Haram ont déplacé plusieurs milliers de personnes dans beaucoup de pays dans la région du lac Tchad.

La force multinationale mixte est une force multinationale qui combat les terroristes dans la région du lac Tchad et qui regroupe le Niger, le Nigéria, le Tchad et le Cameroun. Elle renseigne qu’entre 2021 et les cinq (05) premiers mois de l’année 2022, 200 000 personnes internes/réfugiés, déplacées ont été réinstallées dans leurs foyers ancestraux.

Selon les données communiquées et relayées par actucameroun.com, un total de 117 193 personnes ont été renvoyées dans 18 villages du Cameroun. Au Tchad, on parle de 22 112 personnes déplacées qui ont été renvoyées dans 20 villages. Au Nigéria, ce sont 47 126 personnes qui ont été renvoyées dans 05 communautés et en République du Niger, 30 735 personnes ont été renvoyées dans 20 communautés.

Dans les précisions faites par le rapport, la répartition par pays, en ce qui concerne le cameroun, donne les chiffres suivants : « 1 140 sont retournés à Blangoua ; Darak 1 552 ; Fotocol 12,985 ; Goulfey 1358 ; Hilé-Alifa 1 996 ; Logone-Birni 72 ; Makari 13 542 ; Waza 3 509 ; Zina 10 248 ; Kolofata 20 575 ; Mora 17 437 ; Bourha 1 666 ; Hina 167 ; Koza 4 707 ; Mayo Mozkota 16 031 ; Mogode 1 084 ; Mokolo 8774 ; et 349 retournèrent à Soulede-Roua ».

Le document précise que « les succès de nos opérations ont conduit à la défaite de plusieurs terroristes de nombreux villages qui étaient des bastions des BHT (Terroristes de Boko Haram) avec le sauvetage correspondant de milliers de captifs. Par conséquent, des environnements sûrs et sécurisés ont ainsi été créés, ce qui a conduit au retour de nombreux déplacés internes et réfugiés ».

Par ailleurs, « les habitants de ces villages saccagés n’avaient donc pas d’autre choix que de se réinstaller dans d’autres refuges, soit en tant que personnes déplacées à l’intérieur du pays pour ceux qui se sont déplacés sur les côtes de leur pays, soit en tant que réfugiés pour ceux qui sont partis vers les pays voisins ».