La 44e édition de la journée mondiale de l’environnement se célèbre le 6 juin prochain sous le thème «Commerce illégal de la faune». En prélude à cet évènement, le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (MINEPED) a organisé une conférence de presse mardi dernier à la Chambre de Commerce à Yaoundé.

Le Quotidiende l’Économie, en vitrine jeudi 2 Juin 2016 souligne que l’objectif de cette conférence était de sensibiliser l’opinion publique sur les conséquences et les dangers du commerce illégal. Mais aussi et surtout de faire comprendre que le commerce illicite est totalement interdit au Cameroun. Les braconniers et associés qui se prêtent le plus souvent à cet exercice sont exposés à de lourdes sanctions.

Car, «le fait de vendre certains animaux protégés expose à des amendes et a des peines d’emprisonnement», affirme Jean-Philippe Soh, Directeur de la sensibilisation et de l’éducation environnementale. En effet, l’individu qui vend le singe par exemple, sans a autorisation, sans possession d’une licence, s’expose à de lourdes sanctions prévues par la loi.

Toutefois, pour les organisations de la société civile, il faut adopter une approche originale pour l’adhésion de l’ensemble des acteurs, indique le quotidien. «Il faut certes promouvoir le développement durable et protéger les espèces rares, mais pensons déjà à combattre la corruption des agents forestiers, de contrôleurs de véhicules au cours des voyages.

Car, il faut le dire, les braconniers corrompent toujours les agents routiers pendant leurs voyagent», a décrié Joel Fotso, membre de l’association des Amis de la nature.

Par ailleurs, il était aussi question au cours de cette assise de redoubler des efforts en ce qui concerne la protection des espèces rares.