Les péchés de Laurent Esso
« Quand on se sent intouchable, on devient incontrôlable. Voilà la conséquence de l'impunité ». « Retenez bien ceci : le monde n'est pas mauvais à cause des mauvaises personnes mais le monde est mauvais parce que les bonnes personnes ne font pas leur travail ». Ce sont là quelques réactions qui ont été faites à la suite de l’information rocambolesque donnée.
Le ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des sceaux Laurent Esso a finalement une réputation d’homme louche prêt à tout. La mort de Martinez Zogo a révélé sa vraie face au monde entier.
Combien sont-ils ces journalistes, lanceurs d’alertes, activistes, personnalités publiques, etc., à avoir ouvertement donné le nom de Laurent Esso comme le principal commanditaire de l’assassinat de l’homme de média Arsène Salomon Mbani Zogo, de son vrai nom. Ils sont nombreux, très nombreux.
Plusieurs sont-ils également à arguer que le collaborateur direct de Paul Biya serait impliqué dans d’autres crimes, sans jamais être puni comme cela se doit. Il est protégé par une immunité qui doit être sautée avant qu’il puisse être interrogé sur quoi ce soit. Et visiblement, le pouvoir de Yaoundé n’envisage même pas cette option.
En attendant, c’est un autre crime de Laurent Esso que le journaliste Rémy Ngono dévoile sans retenue sur les réseaux sociaux : « Scandale : un général de l'armée camerounaise et Laurent Esso torturent un orphelin », lit-on.
Dans la vidéo que les lecteurs de CamerounWeb peuvent regarder ci-dessous, Rémy Ngono fait des déclarations choquantes qui nous font nous demander encore pourquoi le ministre Laurent Esso est toujours en liberté.