Actualités of Tuesday, 10 December 2024

Source: www.camerounweb.com

Torture sur Me Tamfeu : les avocats rejettes les conclusions de la gendarmerie

Il souhaite que l'enquête soit menée par un organe impartial ou une équipe mixte Il souhaite que l'enquête soit menée par un organe impartial ou une équipe mixte

Le Conseil de l'Ordre des Avocats du Cameroun rejette les conclusions des gendarmes sur la torture de l'avocat Tamfu Richard.
Il souhaite que l'enquête soit menée par un organe impartial ou une équipe mixte.

Le bâtonnier de l'Ordre des avocats du Cameroun a écrit au ministre délégué à la présidence chargé de la défense, pour qu'il envisage ces options.
Ils se demandent comment l'avocat est accusé d'avoir détruit du matériel militaire alors qu'il a été vu en train de se faire écraser par deux gendarmes dans un pick-up militaire.

CamerounWeb vous propose un extrait de la lettre adressée au ministre de la défense par le conseil de l’ordre des avocats du Cameroun.

Le 27 novembre 2024, une vidéo est devenue virale montrant des gendarmes du Groupement Bonanjo brutalisant l'avocat TAMFU NGARKA Tristel Richard, qu'ils avaient violemment jeté dans le coffre de leur voiture de service, Bien qu'un enregistrement audio ait circulé par la suite, montrant une prétendue scène de confrontation entre l'avocat TAMFU NGARKA Tristel Richard et MEDJO EKO Celestine, NTAH Malvin TIKU, et BOUEN KIYAKI, des plaintes ont été déposées par les gendarmes ainsi que par l'avocat TAMFU NGARKA Tristel Richard. Curieusement, par un procès-verbal daté du 6 décembre 2024 et diffusé, l’avocat TAMFU a été accusé de violences sur un fonctionnaire.

destruction d'objets militaires, insultes et obstruction à la justice alors que les gendarmes sont simplement accusés d'abus de pouvoir, de blessures légères et de violation de consignes. Dans la vidéo virale susmentionnée, les infractions d'agression et de torture qui auraient dû être les premières contre les gendarmes, n'ont pas été identifiées, entre autres.

Votre Excellence, il est indéniable que le fait d'être à la fois plaignant et enquêteur dans la même affaire ne peut que produire les résultats brandis sur les médias sociaux. C'est sur cette note d'injustice flagrante et d'impartialité manifeste que je saisis votre haute fonction, vous priant instamment d'ordonner que l'enquête sur lesdites plaintes soit menée par une équipe mixte de policiers et de gendarmes afin de garantir un niveau minimal d'impartialité dans l'enquête. En accédant à notre demande, vous garantirez non seulement que la justice sera rendue, mais aussi qu'elle sera manifestement perçue comme telle.