Ce mercredi 13 novembre, le Cameroun est passé devant le Comité des Nations unies contre la torture à Genève. Les affaires de tortures de Longue Longue, Ramon Cotta, Junior Ngombè, Martinez Zogo etc. sont les dossiers sur lesquels le pays de Paul Biya a été cuisiné.
Après avoir planté le décor, la parole a été donnée à la délégation camerounaise. Cette dernière, comme un bande de beaux diables, a tenté de justifier ce jour les tortures infligées aux opposants politiques et citoyens ordinaires au Cameroun.
Cette comparution coïncide avec les images diffusées tout récemment mettant en scène les tortures à la machette infligées par des militaires camerounais à l'artiste engagé Longue Longue.
Il y a quelques jours en effet, une vidéo de maltraitance diffusée massivement sur les réseaux montrait l'artiste Longuè Longuè à moitié dévêtu et assis à même le sol, dans une pièce. Il a les deux pieds coincés par une chaise. Quatre individus, dont au moins un en treillis militaire, s'acharnent sur lui, écrasant ses jambes de leurs chaussures. Un autre lui fouette la plante des pieds à l'aide d'une machette.
Le supplicié en pleurs s'adresse de temps en temps à un individu en face qu'il nomme « mon commandant », mais ce dernier n'apparaît pas dans la vidéo.