Un atelier d’harmonisation des programmes de formation professionnelle des métiers de l’hôtellerie et des loisirs ouvert mercredi à Yaoundé.

Le tourisme, en tant que créateur de devises et d’emplois directs et indirects, constitue un sous-secteur porteur de croissance.

Mais aujourd’hui, la filière fait face à une insuffisance de ressources humaines formées, ainsi qu’à l’utilisation d’une main d’œuvre familiale peu qualifiée, moins chère et à la prolifération de structures de formation manquant d’équipements pédagogiques adéquats et de référentiels de formation.

Par ailleurs, selon le ministre d’Etat, ministre du Tourisme et des Loisirs, Bello Bouba Maïgari, les entreprises touristiques au Cameroun présentent une inadéquation entre les types de formations offertes et les besoins exprimés par le marché. De même, des programmes de formation théorique et non adaptée à l’emploi.

C’est dans ce contexte que s’est ouverte mercredi dernier à Yaoundé, une série d’ateliers relatifs à l’harmonisation des programmes de formation professionnelle et à la validation des acquis de l’expérience en tourisme, hôtellerie et loisirs.

Avec pour objectif d’améliorer l’adéquation entre la demande et l’offre des compétences et offrir des opportunités égales de qualification. Pour le ministre d’Etat, « l’industrie touristique est appelée à jouer un rôle primordial, susceptible d’assurer une croissance économique à forte valeur ajoutée ».

Elle peut jouer ce rôle si elle offre des services de qualité et fait preuve de professionnalisme soutenu par une formation adaptée et compétitive.

Cette réorganisation des métiers du tourisme, de l’hôtellerie et des loisirs par la mise en place des référentiels de formation professionnelle passe par l’harmonisation des programmes d’apprentissage au sein des institutions académiques, solaires et professionnelles et permettra à terme, d’améliorer la rentabilité des travailleurs dans les métiers du tourisme, de l’hôtellerie et des loisirs.

Une amélioration qui s’impose face à l’émergence d’une clientèle de plus en plus diversifiée et exigeante, alors que le Cameroun va prochainement accueillir les CAN 2016 et 2019.