Au fur et à mesure que le Mouvement de la Renaissance du Cameroun déploie sa stratégie de communication dans le cadre de la présidentielle de 2025, le parti commence à rencontrer des résistances sur les réseaux sociaux.

Après Moustik Karismatik et Koppo, c'est le tour de Steve Fah de soulever le problème de violence des militants du MRC, aussi bien sur les réseaux sociaux que physiquement.

Le Facebookeur Steve Fah est allé plus loin. Sur sa page, il demande aux Camerounais de voter tout candidat sauf celui du MRC, Maurice Kamto.

"Pour 2025, je dis: TOUT SAUF LE MRC ! Ces gens qui m’ont sauvagement agressé en Belgique pensent que j’ai oublié ? J’ai frôlé la mort, non pas parce que j’ai posé un acte répréhensible, mais simplement parce que certains estiment que je ne devrais pas avoir ma propre opinion. Je vous parle de ceux qui prétendent vouloir changer le Cameroun, mais qui, en réalité, prônent la haine, l’intolérance et la violence. J’avais naïvement espéré qu’après ce qui m’est arrivé, ils prendraient conscience de leur dérive et reviendraient à de meilleurs sentiments. Mais non ! Ils continuent, pire encore, ils redoublent d’agressivité", écrit Steve Fah.

"Le plus inquiétant, c’est que même lorsque leur leader est interpellé sur cette violence qui gangrène son mouvement, il prétend agir, alors qu’en réalité, ses militants deviennent encore plus féroces. Cela signifie une chose : ils ne sont pas seulement violents, ils sont incapables de se remettre en question. Et quand un parti politique est incapable de s’auto-discipliner, comment peut-il prétendre gouverner un pays ? Aujourd’hui, je prends position et je le dis haut et fort : pour 2025, mon engagement sera total pour que le Cameroun ne tombe pas entre les mains de ces extrémistes. Un parti qui ne sait pas faire preuve de retenue dans l’opposition ne saura jamais gouverner avec sagesse et responsabilité", ajoute l'activiste.

"Le Cameroun mérite mieux ! Nous avons des défis économiques, sociaux et sécuritaires à relever. Ce pays a besoin d’hommes et de femmes capables de proposer des idées, pas des injures. Il a besoin d’une opposition constructive, pas d’une meute de haineux qui pensent que toute personne ne partageant pas leur vision doit être détruite", renchérit-il.