Depuis le 15 mars 2018, l’entreprise Soroubat est sans nouvelles de ses travailleurs kidnappés.

Des sources policières ainsi que la presse tunisienne indiquent que des ouvriers d’une société tunisienne de construction des routes, ont été enlevés le 15 mars 2018 par des personnes non-identifiées sur l’axe routier Meme – Ndian.


Selon le site Internet tunisien Nessma, le ministère des Affaires Etrangères de la Tunisie a annoncé ce lundi 19 mars 2018, « l’enlèvement de deux Tunisiens, travaillant sur un projet de travaux publics dont le chef d’ouvrage est une société tunisienne».

Nessma poursuit en relevant que le ministère explique que les deux Tunisiens ont été enlevés par un groupe armé, dans la région du Sud-Ouest du Cameroun. «Pour le moment, une cellule de crise a été constituée au sein du ministère afin de suivre les développements de l’incident, et les autorités tunisiennes sont en contact permanent avec leurs homologues camerounais en vue de la libération des Tunisiens enlevés dans les plus brefs délais».

La légion de gendarmerie du Sud-Ouest qui indique que des recherches sont en cours pour retrouver les otages, informe par ailleurs que les ouvriers enlevés travaillent pour l’entreprise tunisienne, Soroubat.

Dans le cadre du plan d’urgence triennal gouvernemental implémenté depuis 2015, le Gouvernement avait attribué à la société tunisienne Soroubat un contrat d’un montant total de 38,2 milliards de francs Cfa, pour la réalisation des travaux de construction de la route Ekondo Titi-Kumba, dans la région du Sud-Ouest.

Depuis l’enlèvement de ces ouvriers le 15 mars 2018, les autres travailleurs de l’entreprise Soroubat sont en train de quitter le Sud-Ouest du pays pour se replier à Douala et à Yaoundé.