Actualités of Saturday, 7 December 2024

Source: www.camerounweb.com

Très bonne nouvelle pour les Camerounais : le Minfi assure qu'aucune hausse des prix des carburants n'est prévue

Très bonne nouvelle pour les Camerounais : le Minfi assure qu'aucune hausse des prix des carburants Très bonne nouvelle pour les Camerounais : le Minfi assure qu'aucune hausse des prix des carburants

Ce vendredi 5 décembre 2024, le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, a déclaré qu'il n’y aura aucune augmentation des prix des produits pétroliers au Cameroun, malgré les inquiétudes suscitées par les fluctuations du marché international. Il a expliqué que la baisse des prix observée sur les marchés mondiaux permettait d’éviter une hausse des prix à la pompe, une annonce qui a rapidement fait réagir divers acteurs économiques.

« Il n'y a pas de hausse à l'ordre du jour », a affirmé Louis Paul Motaze, rassurant ainsi une partie de la population face aux spéculations qui circulaient depuis plusieurs semaines. Toutefois, cette position a été reçue avec prudence par certains experts, qui estiment que ces propos pourraient être perçus comme des promesses difficilement tenables. En effet, plusieurs analystes notent que la subvention publique allouée au secteur pétrolier a été réduite dans le projet de loi du budget 2025, ce qui pourrait influencer à terme le coût des carburants.

Les chiffres budgétaires révèlent une baisse notable des subventions à destination du secteur énergétique, ce qui alimente les doutes sur la capacité du gouvernement à maintenir les prix actuels sur une longue période. « La diminution des subventions laisse présager que l'État se prépare à des ajustements », a confié un économiste sous couvert d’anonymat. Cette réduction pourrait mettre en tension la gestion des coûts des carburants, surtout si les prix sur les marchés internationaux repartent à la hausse.

Dans un contexte économique où la population est particulièrement sensible aux questions liées au coût de la vie, cette déclaration du ministre des Finances suscite des interrogations. Les observateurs soulignent que la situation demeure fragile, d’autant que le Cameroun, comme de nombreux pays importateurs de pétrole, reste tributaire des fluctuations des cours internationaux. La politique des subventions, longtemps considérée comme un mécanisme de protection pour les ménages, semble aujourd’hui au cœur des débats dans un contexte de contraintes budgétaires croissantes.

Reste à savoir si le gouvernement pourra effectivement maintenir cette promesse, ou si des ajustements seront inévitables dans les mois à venir.