Actualités of Friday, 25 November 2022

Source: www.camerounweb.com

Trafique des médicament : Deux suspects aux arrêts

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Les éléments de la compagnie de gendarmerie de Nkongsamba, dans le Moungo-Nord, les ont pris en possession de plus 100 cartons de faux médicaments.

Un important stock de faux médicaments a été perquisitionné à Nkongsamba dans la nuit du 12 novembre. Il était constitué de 70 cartons de Rufinac 50, deux cartons de Sulfatrim, trois cartons de Shaltou, 70 cartons de
Metamizoles, cinq cartons de Bonmazol Cap, 10 cartons de Nystalin Tab, 10 cartons de Cloxicilin 500, 10 cartons d'Azittromycin, 20 cartons de Benzathine pénicilline, 31 cartons de Trimoxazole, neuf cartons de gastro résistant Diclofenac. L'opération a été menée par les éléments de la compagnie de gendarmerie de Nkongsamba, dans le Moungo-Nord. La camionnette immatriculée « Lt 842 GN » transportant le butin a été interpellée au lieu-dit barrage d'Imo. Le véhicule en provenance de Douala était en direction de Bafoussam.
La gendarmerie nationale indique que le chauffeur de ladite camionnette a été placé immédiatement en garde à vue.
Dans la même journée, un autre individu se disant propriétaire de la cargaison saisie s'est présenté à la Compagnie de gendarmerie de Nkonsamba, avec la somme de 300 000 francs Cfa, avec l'intension d'amener les gendarmes à libérer les produits. Ce dernier a tout de suite été interpellé, sur instruction du Colonel Commandant la Légion de Gendarmerie du Littoral, auditionné, puis placé, lui aussi, en garde à vue au sein de ladite unité.
Les présumés faussaires ont été traduits devant le procureur de la République près le Tribunal de Première instance de Nkongsamba et l'enquête ouverte au sein de ladite unité se poursuit. Il faut souligner qu'au sens de la réglementation, la vente des médicaments au Cameroun est l'apanage des pharmacies reconnues comme seul circuit officiel de distribution. Tous ceux qui exercent cette activité à travers des étals, des kiosques, des pharmacies ou même des magasins de stockage illégaux, sont passibles de poursuites judiciaires, conformément à la législation en vigueur.
La vente illégale des médicaments constitue une infraction.
Sur l'une de ses plateformes de communication, le ministre de la Santé
publique (Minsante), Manaouda Malachie a publié, en début du mois en cours, une note instruisant les délégués régionaux de la Sûreté nationale et les de gendarmerie, le général Pierre Louba Zal, lors du lancement de la 8e phase de l'opération Adano en début du mois de novembre en cours.
Bien que les ravisseurs proviennent pour la plupart des pays voisins - le Tchad et la République centrafricaine
(RCA) notamment -, ils bénéficient toutefois des complicités locales. Le 18 novembre, le secrétaire d'État auprès du ministre de la Défense chargé de la Gendarmerie nationale, Landry Galax Etoga, a appelé les populations à collaborer avec les forces armées déployées dans ces zones afin de mettre hors d'état de nuire ces bandes criminelles. « Pour qu'une action de sécurisation soit efficace sur le terrain, il nous faut le soutien de la population. Sans la population, vous pouvez avoir les militaires les mieux formés au monde, les gendarmes les plus aguerris, les résultats seront toujours mièvres », a-t-il dit à l'Assemblée nationale, non sans déplorer l'omerta des populations qui plombe cette lutte.