Le 20 mai, jour de la fête nationale au Cameroun, a été endeuillé par la mort de trois personnalités dans la région du Nord-Ouest. Le maire de la ville de Belo, Ngong Innocent Ankiambom, son adjoint et un inspecteur de l'éducation de base ont été abattus alors qu'ils se dirigeaient vers les lieux des célébrations.

Selon le gouverneur Adolphe Lele Lafrique, l'attaque a eu lieu sur un tronçon de 200 mètres entre le bureau de la mairie et la tribune municipale de Belo. Les forces de sécurité ont été instruites pour retrouver les auteurs de cette attaque meurtrière.

Bien que l'attaque n'ait pas été revendiquée, le mode opératoire laisse penser qu'il s'agit de séparatistes anglophones qui revendiquent l'indépendance des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. Ils perturbent souvent des festivités dans ces localités.

Cette tragédie survient dans un contexte de crise anglophone qui secoue ces régions depuis plusieurs années. Les affrontements entre les forces de sécurité et les séparatistes ont déjà fait plusieurs milliers de morts et de déplacés.

Le président camerounais Paul Biya a condamné cette attaque et a présenté ses condoléances aux familles des victimes. Il a également réaffirmé sa détermination à lutter contre le terrorisme et à rétablir la paix dans toutes les régions du pays.

La communauté internationale a également condamné cette attaque et a appelé à une solution pacifique et durable à la crise anglophone au Cameroun.