L’infidélité continue de faire des cœurs meurtris et des vies brisées dans les régions du Cameroun. C’est devenu une habitude pour les hommes et femmes de tromper leur conjoint.e en allant voir une autre personne pour des raisons diverses et dont la plupart échappent à la compréhension.
À Loum, une commune du Cameroun située dans la région du Littoral et le département du Moungo, sur la route de Douala à Nkongsamba, un cas d’infidélité a coûté la vie à un homme. Il a été tué après avoir découvert que sa femme se la coulait douce avec un autre homme.
Le lanceur d’alertes Nzui Manto raconte les faits : « Des militaires tabassent à mort un homme qui avait surpris sa femme et leur ami dans le lit conjugal », lit-on d’entrée de jeu.
En effet, « le nommé Sylvain revenu du travail a surpris dans le lit conjugal sa femme en pleins ébats sexuels avec son amant. Fou de rage, l'homme cocu va défendre sa dignité face à l'intrus lors d'une bagarre ».
C'est ainsi que « l'amant de sa femme fera appel à ses amis, tous militaires qui débarqueront au domicile de Sylvain où débutera son calvaire. L'homme cocu a été conduit par trois (03) militaires dans ce qui est indiqué comme "base" et torturé jusqu'à ce que mort s'ensuive ».
Nzui Manto précise qu’après leur meurtre, « les assassins en tenue iront déposer le corps de leur victime à la brigade de Loum. Informés, le sous-préfet et le commandant ont fermé les portes de ladite brigade pour des raisons d'enquête disent-ils ».
Pour précision, « la femme infidèle a quant à elle été arrêtée tandis que les assassins de son homme courent toujours », apprend-on. La nouvelle suscite présentement de la colère et de l’émoi sur les réseaux sociaux. La population ne comprend pas comment on a pu en arriver là.
« Quand on vous dit qu'au moindre soupçon d'infidélité d'une femme il faut la chasser, vous dites qu’on n’est pas mature et mûr. Lorsqu'une femme vous trompe, votre vie est déjà en danger. Il faut simplement la chasser. De plus, tu ne peux pas satisfaire une femme qui a déjà commencé à te tromper. Elle ne mérite pas le pardon parce qu'elle ira toujours recommencer. Un gars du côté obscur serait resté zen, aurait chassé la femme et s'ils sont mariés, engager une procédure de plainte. Que Dieu ait pitié d'elle. Quelle perte ! », s’exclame un citoyen.
Une autre personne reconnait que « cette femme si elle a encore un peu de conscience mourra de regrets. C'est quelle femme qui laisse son amant prendre son mari et le torturer ? L’homme tapait la femme là ? Je veux comprendre cette femme. Mon Dieu prend pitié ».