Dans une tribune, Alain Fogue Tedom aborde la question de la trahison de la lutte de libération du peuple camerounais, qui est actuellement incarnée par le président élu, Maurice Kamto. Il souligne que s'opposer à l'une des plus anciennes et féroces dictatures au monde, qui bénéficie du soutien de certaines puissances, n'est pas une tâche facile.
L'auteur affirme que de nombreux individus ont rejoint le mouvement de la Renaissance sans véritable conviction politique. Tout comme cela s'est produit avec l'UPC sous le régime d'Ahidjo et le SDF sous celui de Biya, le régime a placé dès la création du MRC des personnes chargées de saboter le projet politique de la Renaissance de l'intérieur.
Certains de ces individus ont été démasqués et ont ensuite mené une campagne de haine contre Maurice Kamto depuis les dernières élections présidentielles d'octobre 2018. Lors de l'arrestation illégale et arbitraire du président élu le 28 janvier 2019, ces individus ont cru que le moment était venu de trahir l'espoir du peuple camerounais en échange d'argent, de voyages, de promotions et d'amitiés dans les cercles du pouvoir.
L'auteur fait référence à un post qu'il a publié le 14 février 2020, dans lequel il s'adressait à ses "AP" (Honorables correspondants) qui, à ce moment-là, négociaient avec le régime leur trahison. Il est convaincu que ceux qui n'ont pas compris le sens de sa sortie ont finalement saisi sa démarche à la lumière des développements ultérieurs, des postures et des silences observés.
Alain Fogue Tedom souligne la manière magistrale dont le président élu, Maurice Kamto, mène la lutte nationale, qui continue de séduire les Camerounais. Il met en évidence que l'objectif de ce combat politique mené avec conviction par Kamto n'est pas simplement d'occuper une fonction, mais de libérer le pays, conformément aux aspirations des prestigieux compatriotes de l'époque de l'indépendance.
Il affirme que les acteurs nationaux et internationaux impliqués dans une succession de gré à gré, qui ont sous-estimé Maurice Kamto et ont tenté en vain de le réduire à un petit leader tribal ou régional, voient désormais leurs plans perturbés et se retrouvent paniqués et nerveux. Ils réclament des comptes à leurs Honorables correspondants qui étaient placés dans le mouvement mais n'ont pas réussi, malgré les moyens mis à leur disposition, à affaiblir l'autorité de Maurice Kamto ni à prendre le contrôle du parti pour en faire une organisation politique soumise au RDPC (parti au pouvoir).
Finalement, l'auteur avertit ces Honorables correspondants et leurs nouveaux alliés, qui se préparent à une opération séditieuse dans les prochains jours, en leur conseillant de se ressaisir plutôt que de s'engager dans une aventure sans lendemain. Il leur rappelle que l'aspiration au changement d'une grande majorité du peuple camerounais et le destin du Cameroun en tant que nation libre et souveraine sont plus importants que l'entrée dans un gouvernement d'union nationale qui leur a été promise.
Il est important de noter que cet article reflète les opinions de l'auteur, Alain Fogue Tedom, et ne représente pas nécessairement un résumé objectif et impartial de la situation politique au Cameroun.
POURQUOI TRAHIR LA LUTTE DE LIBERATION DU PEUPLE CAMEROUNAIS QU'INCARNE AUJOURD'HUI LE PRESIDENT ELU, PR MAURICE KAMTO ?
Par Alain Fogue Tedom
S'attaquer à l'une des plus vieilles et féroces dictatures au monde, qui en plus a souscrit une assurance-vie politique auprès de certaines puissances, n'est pas une tâche aisée.
Beaucoup ont pris place à bord du train de la Renaissance sans véritable conviction politique.
Comme avec l'UPC sous le régime d'Ahidjo et le SDF sous celui de BIYA, le régime a, dès la création du MRC. placé dans nos rangs d'Honorables correspondants dont la mission est de casser le projet politique de la Renaissance de l'intérieur.
Certains, démasqués, sont partis et animent depuis la dernière présidentielle d'octobre 2018 une féroce campagne de haine contre le Président National du MRC. Maurice KAMTO.
Avec l'arrestation illégale et arbitraire du Président Elu le 28 janvier 2019, ces Honorables correspondants et quelques militants opportunistes ont pensé que le moment était enfin venu de livrer l'espoir du peuple camerounais au régime contre argent, voyages, promotions et amitiés dans les cercles du pouvoir.
Le 14 février 2020. dans mes « égarements », j'avais publié un post dans lequel je m'adressais à mes AP qui, à ce moment-là, négociaient avec le régime le prix de leur trahison, comme avant eux d'autres l'avaient fait pour casser l'UPC originel, et plus près de nous le SDF dans les années 1990. Ce post avait fait grand bruit dans nos rangs. Je suis cependant convaincu que ceux qui, sincèrement, n'avaient pas appréhendé le sens de ma sortie ont, au regard des différents développements, des postures, voire des silences des uns et des autres, compris ma démarche.
La magistrale conduite de la lutte nationale par le Président Elu, Pr Maurice KAMTO, ne cesse de séduire les Camerounais. D'ailleurs, ils sont désormais nombreux à réaliser que, pour lui, l'objectif de ce combat politique mené avec conviction n'est pas simplement d'occuper une fonction, mais de Libérer notre pays, comme l'avaient rêvé nos prestigieux compatriotes de la période de l'indépendance. Les acteurs nationaux et internationaux de la succession de gré à gré, qui, dans leur arrogance habituelle, avaient sous-estimé le Pr Maurice KAMTO, qu'ils ont en vain tenté de réduire à un petit leader tribal ou régional, voient leurs plans perturbés. Paniqués, ils sont désormais très nerveux. Tellement nerveux qu'ils réclament des comptes à leurs Honorables correspondants placés dans nos rangs mais qui ont été incapables, malgré les moyens mis à leur disposition par le pouvoir, d'affaiblir l'autorité du Président Maurice KAMTO et de prendre le contrôle du parti pour en faire une organisation politique vassale du RDPC.
A leur tour, placés sous une grosse pression, ces AP sont désormais dos au mur. Faute d'avoir pu réaliser une prise de contrôle du parti pendant que le Président Elu était emprisonne sans motif. et n'ayant pu donner aucune information stratégique sur le MRC, ils ont perdu tout crédit vis-à-vis du régime.
Gagnés par le désespoir, ces AP dont les rangs se sont enrichis de nouveaux allies. préparent une opération séditieuse pour les tout prochains jours. Amicalement je leur conseille de se ressaisir, au lieu de s'engager dans une aventure sans lendemain.
Sauf à croire que l'entrée dans le gouvernement d'union nationale, qui leur a été promise, est plus importante que l'aspiration au changement d'une grande majorité du peuple camerounais et le destin du Cameroun en tant que Nation libre et souveraine.
Alain Fogue