Célestin Tawamba doit certainement craindre le pire. Il y a quelques jours, il venait d’évincer son porte-parole, Jacques Jonathan NYEMB pour ‘trahison’. L’accusé, dans une note officielle, dit prendre connaissance et acte de son licenciement du poste de porte-parole du GICAM.
« Par courriel en date du 12 juillet dernier, M. Célestin TAWAMBA, Président en exercice du Groupement Inter-patronal du Cameroun (GICAM), m'a fait tenir, quelques minutes avant sa diffusion aux adhérents, membres du Conseil d'administration et à l'opinion publique nationale et internationale, le communiqué par lequel il m'informe de sa décision de mettre un terme à ma fonction de Porte-parole. Je tiens, en dépit de la forme choisie par M. Célestin TAWAMBA pour m'annoncer cette décision, à le remercier au nom de la collaboration que nous avons entretenue dans le cadre de ces fonctions exercées à titre bénévole. Depuis mon entrée au Conseil d'administration du GICAM et dans mon rôle de Porte-parole, j'ai toujours agi avec intégrité, loyauté et dans un esprit de solidarité », lit-on dans sa note.
« En tout temps, notre action patronale se doit de s'inscrire dans une éthique et une légalité irréprochables mais surtout à l'abri des logiques de cercles d'intérêts et des ambitions strictement personnelles. D'où l'urgence, Ensemble, de la Refondation du Patronat camerounais, dans l'intérêt du GICAM, du secteur privé et de la transformation durable de l'économie camerounaise », précise-t-il.
En effet, NYEMB a été accusé de trahison pour s’être opposé au projet de fusion GICAM - ECAM porté par son président dont il était le porte - parole. Une fusion adoptée par l’assemblée générale extraordinaire du GICAM le 11 juillet 2023 à 73%.
Selon son communiqué officiel, il est clair que Jacques Jonathan Nyemb semble être sur un autre projet. D’ailleurs il y travaille depuis des mois : prendre la tête du GICAM.