Actualités of Friday, 21 January 2022

Source: www.camerounweb.com

Trainé dans la boue, L’OAPI veut laver l’image de son directeur

Siege régional Siege régional

Le directeur est accusé de mauvaise gestion


Une conférence de presse est en vue


Plusieurs employés sont menacés


« Suite à des informations véhiculées par certains médias sur un supposé climat social délétère à l’Oapi, le Directeur Général convie la presse nationale et internationale pour clarifier quelques points essentiels de l’actualité au sein de cette instance », c’est ce qui ressort d’une lettre datant du 19 janvier 2021, écrite par le top management de l’OAPI.

En effet, depuis plusieurs semaines le directeur de l’OAPI est accusé de plusieurs maux. « Le directeur général de l’OAPI veut licencier 60 camerounais », c’est entre autre révélations extraites de certains articles parus dans la presse locale en début de semaine. Plusieurs médias locaux se sont fait l’écho d’une situation particulièrement inquiétante au sein l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI).

Ces derniers indiquent en substance, que Denis Bohossou, le directeur général de l’OAPI, a contribué à créer une ambiance toxique au sein de cet organisme intergouvernemental. Les griefs qui lui sont reprochés sont légions. En plus des velléités de licenciement, nos confrères du quotidien Le Messager l’accuse de bloquer les salaires, les dotations en carburant, les retraites complémentaires et les factures des prestataires pendant ses vacances en Côte d’Ivoire (son pays natal), en décembre dernier.

Me Regine Françoise Ekani Manga, présidente des associations mandataires de l’OAPI avait d’ailleurs saisi par correspondance le président de la République, Paul Biya, pour lui exposer la situation délétère qui prévaut au sein de cette organisation, mais également exiger son départ immédiat. A en croire Le Messager, le chef de l’Etat s’est montré favorable à cette option. Pendant ce temps, au siège de l’institution, le top management s’insurge contre les révélations sus évoquées, qu’il juge partiales et très peu équilibrées. Dans un communiqué publié le 19 janvier 2021, l’OAPI a décidé de convier les journalistes à une conférence de presse, mardi 25 janvier 2021, au cours de laquelle elle compte livrer sa version des faits.

Des sources internes indiquent que le directeur de la structure panafricaine aurait d’ores et déjà mobilisé tout un cabinet pour préparer cette communication. « Aux frais de l’entreprise », déplore une employée de l’OAPI.